Leaders, Legends and Felons: Negotiating portraiture, from veneration to vandalism

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2005

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RACAR : Revue d'art canadienne ; vol. 30 no. 1-2 (2005)

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Angela Carr, « Leaders, Legends and Felons: Negotiating portraiture, from veneration to vandalism », RACAR: Revue d'art canadienne / RACAR: Canadian Art Review, ID : 10.7202/1069666ar


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En 2003, lors de l’arrivée en Iraq de la coalition dirigée par les États-Unis, un grand nombre de portraits de Saddam Hussein, dirigeant de l’Iraq à l’époque, furent détruits. Deux ans auparavant, les talibans avaient dynamité deux bouddhas géants, sculptés dans les falaises du nord de l’Afghanistan. Même si la destruction violente d’images est traditionnellement qualifiée de vandalisme ou d’iconoclasme, le « texte » esthétique, selon Umberto Eco, serait davantage un outil de communication que de représentation, outil dont les significations peuvent changer et auquel on ne réservera pas le même accueil avec le temps.D’après le concept de communauté imaginée de Benedict Anderson, les monuments d’État illustrent des idéaux collectifs, tandis que Michael Taussig estime que l’État est un « autre » fétichisé, distinct de la population qu’il est censé servir. Dans les cas où les portraits d’État favorisent un culte de la personnalité, ces images rappellent constamment le pouvoir du régime en place et définissent le territoire où ce pouvoir s’exerce. Contrairement à ce que soutient Antonio Gramsci au sujet du concept d’hégémonie, les portraits de dictateurs ne consolident pas l’ascendant sur les classes : ils orchestrent un culte à l’égard d’une personne.La transgression des règles relatives au sujet ou à la présentation peut entraîner des réactions violentes. Dans ces cas, entre autres, le spectateur peut considérer l’image comme un moyen de communiquer avec l’artiste, la personne représentée ou le public en général. Des « communications » de ce type, notamment par la violence, résistent aux stratégies analytiques liées au signifiant flottant, au simulacre et au fétiche, même si ces démarches restent utiles en ce qui concerne d’autres aspects de l’analyse du portrait.

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