DIFFICULTÉS ÉTHIQUES DE L’INTERVENTION AUPRÈS DES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUGALE : ENJEUX LIÉS AU SIGNALEMENT DES ENFANTS EXPOSÉS À LA VIOLENCE CONJUGALE

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2020

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Canadian Social Work Review ; vol. 37 no. 1 (2020)

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All Rights Reserved © CélyneLalande, SoniaGauthier, Marie-ÈveBouthillier and LyseMontminy, 2020




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Célyne Lalande et al., « DIFFICULTÉS ÉTHIQUES DE L’INTERVENTION AUPRÈS DES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUGALE : ENJEUX LIÉS AU SIGNALEMENT DES ENFANTS EXPOSÉS À LA VIOLENCE CONJUGALE », Canadian Social Work Review / Revue canadienne de service social, ID : 10.7202/1069979ar


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Depuis l’intégration à la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) de l’exposition des enfants à la violence conjugale comme motif recevable de compromission, les intervenants québécois ont l’obligation de signaler cette situation de mauvais traitement psychologique au Directeur de la protection de la jeunesse. Bien que cette mesure soit instaurée depuis plus d’une décennie, peu de données sont disponibles quant à ses conséquences sur les intervenantes qui oeuvrent dans le domaine de la violence conjugale. Une étude réalisée auprès d’intervenantes psychosociales pratiquant auprès de femmes qui ne quittent pas ou retournent auprès d’un conjoint auteur de violence a permis de constater que ces professionnelles sont confrontées à des difficultés éthiques lorsque surgit la possibilité du signalement des situations d’exposition à la violence conjugale des enfants de ces femmes. Nous sommes amenées à conclure que l’application de la LPJ en regard de l’exposition des enfants à la violence conjugale ne se fait pas sans heurt. Afin de mieux soutenir les intervenantes, il est proposé de mettre en place des activités de concertation, de la formation et des outils d’évaluation du risque et de la gravité de ces situations.

Since exposure to intimate partner violence was incorporated in the Youth Protection Act (YPA) as a situation that endangers the safety and development of children, Quebec interveners must report these events to the Director of Youth Protection. Although this measure has been in place for a decade, limited data is available on its effect on practitioners. A study conducted with psychosocial practitioners who work with women who remain in or return to a violent relationship has revealed that ethical challenges emerge for them when faced with situations potentially requiring mandatory reporting of exposed children. We are led to conclude that the application of the YPA in these contexts is not straightforward. In order to support practitioners, coordination, training and the development of grids to evaluate the risk and the severity of the exposure to intimate partner violence are proposed.

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