IN SEARCH FOR ETHICAL RELATIONS IN SOCIAL WORK WITH REFUGEES COMMUNITIES: REFLECTIONS ON THE SYRIAN REFUGEE “CRISIS”

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Canadian Social Work Review ; vol. 37 no. 1 (2020)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

All Rights Reserved © ChizuruNobe-Ghelani and AnhNgo, 2020




Citer ce document

Chizuru Nobe-Ghelani et al., « IN SEARCH FOR ETHICAL RELATIONS IN SOCIAL WORK WITH REFUGEES COMMUNITIES: REFLECTIONS ON THE SYRIAN REFUGEE “CRISIS” », Canadian Social Work Review / Revue canadienne de service social, ID : 10.7202/1069982ar


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

For this conceptually oriented paper, we examine the politics of Canadian humanitarianism in refugee resettlement and its relationships to everyday social work practice with refugees. We argue that Canada’s refugee resettlement efforts have functioned to construct a particular refugee identity while confirming itself as a humanitarian nation-state. This constitutive identity construction of refugee and Canada have effectively concealed Canada’s historical and ongoing settler colonial violence, its complicity in the Middle East conflict, as well as its racist refugee policy regime. We suggest that, despite the profession’s orientation towards social justice, social work has been complicit in these problematic identity constructions. As a profession shaped by a historical investment in whiteness, social work remains complicit in the Othering as long as we hold onto our identity as professional helpers. This paper discusses the possibility of disrupting the investment in whiteness as a way to create a condition for ethical engagement with refugee populations.

Dans ce document à orientation conceptuelle, nous examinons les aspects politiques de l’humanitarisme canadien dans la réinstallation des réfugiés et ses relations avec la pratique quotidienne du travail social avec les réfugiés. Nous soutenons que les efforts du Canada en matière de réinstallation des réfugiés ont servi à construire une identité particulière pour les personnes réfugiées tout en confirmant le Canada comme étant une nation humanitaire. Cette construction identitaire du réfugié et du Canada a efficacement dissimulé la violence coloniale historique et continue du Canada, sa complicité dans le conflit au Moyen-Orient, ainsi que sa politique raciste en matière de réfugiés. Nous suggérons que, malgré l’orientation de la profession envers la justice sociale, le travail social a été complice de ces constructions identitaires problématiques. En tant que profession façonnée par un investissement historique dans la blancheur, le travail social reste complice dans la différentiation de l’Autre et ce tant que nous maintenons notre identité d’aidant professionnel. Ce document examine la possibilité de perturber l’investissement dans la blancheur comme moyen de créer une condition d’engagement éthique avec les populations réfugiées.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en