Le transfert. Le vrai, le faux et l’illusion véridique

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2020

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Filigrane : Écoutes psychanalytiques ; vol. 29 no. 1 (2020)

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Élyse Michon, « Le transfert. Le vrai, le faux et l’illusion véridique », Filigrane: Écoutes psychothérapiques, ID : 10.7202/1070639ar


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Ce texte met en question le caractère de véracité des sentiments transférentiels et en particulier l’amour de transfert, en déployant deux conceptions de l’inconscient et de ce qui induit le transfert, soit celle de Freud et celle de Laplanche. Ces conceptions qui ne s’excluent pas mettent l’accent sur ce qui vient de l’analysant et ce qui vient de l’analyste. Vrai et faux, les phénomènes transférentiels appartiennent à la réalité psychique, c’est-à-dire le noyau dur de l’inconscient. La position de pouvoir de l’analyste doit d’autant être neutralisée que ce qui émane de son inconscient en tant que signifiants énigmatiques reproduit la situation de séduction originaire. Répondre au transfert est une forme d’abus de pouvoir, alors que l’exigence éthique est d’« en » répondre, et non pas d’« y » répondre; répondre donc de ce qui est en train de se passer, répondre de ce qui est interprétable, et ce tout autant quand on se trouve dans des situations apparemment non sexualisées, quand on a affaire au vide maternel, ou encore à la haine, à la destruction ou au négatif sous toutes ses formes, silencieuses ou non.

This paper questions the truth value of transferential feelings and transference love in particular, by using two conceptions of the unconscious and of what induces transference, namely that of Freud and that of Laplanche. These conceptions, which are not mutually exclusive, emphasize what comes from the analysand and what comes from the analyst. True and false, the transferential phenomena belongs to the psychic reality, i.e. the core of the unconscious. The analyst’s position of power must be all the more neutralized as what emanates from his unconscious as enigmatic signifiers reproduces the situation of original seduction. Answering to the transference is a form of abuse of power whereas the ethical conduct demands that I answer for what is happening and what is interpretable and not to it; and this is also called for when one finds oneself in apparently non-sexualized situations, when one is dealing with a maternal void, or in hatred, destruction and the negative in all its forms, silent or not.

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