2018
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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 29 no. 1 (2018)
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André Gaudreault et al., « « Bélinographisation », télécinéma et vidéocinéma », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/1071097ar
L’arrivée de la télévision a été l’élément déclencheur d’une des plus grandes crises « existentielles » qu’ait connues le cinéma – une crise qui se termine à peine maintenant que la suprématie du « vidéocinéma » (défini comme le phénomène qui réunit tout ce qui relève de ce cinéma qui s’offre en dehors des cadres classiques délimités par la projection) est assurée par la domination qu’exerce le numérique sur l’ensemble des médias audiovisuels. Après avoir associé ce « vidéocinéma » à une possible « troisième naissance » du cinéma et évoqué les réflexions entourant le « télécinéma » dans les années 1940-1950, les auteurs de cet article proposent d’ériger le bélinographe (qui fut l’un des premiers appareils à permettre la transmission de photographies à distance de façon simple et rapide) en point de repère emblématique pour appréhender – dans le cadre, notamment, d’une « archéologie de l’image décomposée » – la télévision, la vidéographie et, plus largement, l’image numérique.