Vers un cinéma neuronal. Lunettes, verres de contact, implants

Fiche du document

Date

2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 29 no. 1 (2018)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Cinémas, 2020

Résumé Fr En

L’immersion a toujours été un programme central, tant dans la recherche et le développement des images techniques que dans la consommation. Comme l’indiquent certains développements technologiques et biotechnologiques récents (les masques, les lunettes et les interfaces faciales, les verres de contact et les interfaces cornéennes, les implants oculaires et les interfaces cristallines ou rétiniennes, les implants cérébraux et les interfaces neuronales), l’horizon de ce programme pourrait bien être la disparition de l’écran et l’incorporation de l’interface – ce que nous pourrions appeler une sorte de cinéma neuronal. Il pourrait nous obliger à mettre en question les notions mêmes de média, de médiation et d’image. Mais il convient en retour d’interroger l’utopie biotechnologique qui le sous-tend.

Immersion has always been a central program, in both the research and development of technical images and their consumption. As seen in various recent technological and biotechnological developments (masks, eyeglasses and facial interfaces, contact lenses and cornea interfaces, ocular implants and crystalline or retinal interfaces, cerebral implants and neuronal interfaces), the horizon of this program could well be the disappearance of the screen and incorporation of the interface, or what we might call a kind of neuronal cinema. It may oblige us to call into question the very concepts media, mediation and image. At the same time, we should interrogate the biotechnological utopia underlying it.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en