Anna Jameson and George Eliot

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1993

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RACAR : Revue d'art canadienne ; vol. 20 no. 1-2 (1993)

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Considéré au milieu du XIXe siècle comme l’un des plus anciens incunables gravés d’Europe, la gravure sur bois anonyme, connue sous le nom du saint Christophe de Buxheim se retrouve parmi les images discutées par Anna Jameson dans son livre, Sacred and Legendary Art (1848) où, dans une partie consacrée aux saints patrons de la Chrétienté, l’historienne raconte la fable de saint Christophe. La “vie” de Christophe y est caractérisée sous une forme qui en minimise l’aspect légendaire, tout en insistant sur une signification latente comme narration figurative. Cet article examinera le texte de Jameson sur saint Christophe et les motifs iconographiques de la xylographie de Buxheim avant de voir comment George Eliot travaille ce motif dans la structure symbolique de son roman, Le moulin sur la Floss. Puis, il tentera, tout en tenant compte du contexte socio-culturel et féministe de l’époque, de donner un sens aux rapports entre l’oeuvre des deux auteures en montrant que la connaissance approfondie de George Eliot des ouvrages sur le symbolisme de l’art chrétien d’Anna Jameson lui permet d’établir les paramètres de la sainteté et de la vocation féminine tels qu’ils apparaîssent dans Middlemarch, en s’inspirant du paradigme de la vie de sainte Thérèse développé dans Legends of the Monastic Orders (1850).

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