A High Sense of Calling: Joseph Connolly, A.W. Holmes, and their Buildings for the Roman Catholic Archdiocese of Toronto, 1885-1935

Fiche du document

Date

1986

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
RACAR : Revue d'art canadienne ; vol. 13 no. 2 (1986)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © UAAC-AAUC (University Art Association of Canada | Association d'art des universités du Canada), 1986



Citer ce document

Christopher A. Thomas, « A High Sense of Calling: Joseph Connolly, A.W. Holmes, and their Buildings for the Roman Catholic Archdiocese of Toronto, 1885-1935 », RACAR: Revue d'art canadienne / RACAR: Canadian Art Review, ID : 10.7202/1073532ar


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Pendant cinquante ans Joseph Connolly (ca. 1840-1904) et Arthur W. Holmes (1863-1944) furent les architectes attitrés des évêques de l’Église catholique de l’Ontario, en particulier de Toronto; ils ont dessiné pour eux, dans les styles traditionnels, églises, presbytères et collèges qu’exigeait l’urbanisation rapide d’une population en plein essor. Né et formé en Irlande, Connolly préféra les styles médiévaux, comme le gothique français de l’église Our Lady à Guelph (commencée en 1876) et de l’église St. Mary à Toronto (1885-1889). Il pouvait aussi cependant rendre des formes plus classiques, comme à l’église St. Paul, rue Power à Toronto (1887-1889), de style roman italien à l’extérieur, mais tout à fait classique et même académique à l’intérieur. La vogue du style classique, particulièrement du baroque, traduit en effet le conservatisme doctrinal des catholiques à cette époque et leur complète allégeance à l’égard de Rome. Arthur Holmes, architecte anglais formé par G.E. Street, puis disciple et successeur de Connolly, préféra comme ce dernier les styles médiévaux pour les églises de village et de banlieue, mais moins pour les églises urbaines; l’église St. Helen de Toronto (1908-1910) est en ce sens une exception. Après 1900, la popularité du classicisme académique et la demande pour de vastes bâtiments économiques amenèrent Holmes à dessiner plutôt ses églises urbaines à hauts murs cintrés, dans un ordre classique simple, derrière des façades baroques imposantes; les églises St. Ann et Holy Name (1914-1926), dans l’est de Toronto, en sont des exemples. Le presbytère de St. Ann, conçu en même temps que l’église, est caractéristique de la manière de Holmes pour ce type de résidence. Sa commande la plus importante pour l’archidiocèse de Toronto fut le séminaire St. Augustine à Scarborough (1910-1913), bâtiment sobre et massif à plan conventionnel, entourant une chapelle à large voûte en berceau et aux détails inspirés du baroque anglais. La préférence profonde de Holmes pour le gothique se manifestera à nouveau avec l’église Saint-François d’Assise (1914-1915), à l’extrémité ouest de Toronto, la chapelle Saint-Thomas d’Aquin de l’Université de Toronto (ca. 1927), et surtout sa charmante reproduction d’un modèle médiéval anglais pour la congrégation du Saint-Rosaire, rue St. Clair (1926-1927). Holmes termina sa carrière dans les années trente avec la collégiale gothique du St. Michael’s College à Toronto, en interprétant une fois de plus des formes traditionnelles associées à l’architecture religieuse.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en