De quoi le chiac est-il le nom? : une étude du parcours définitoire du chiac et de ses enjeux dans la littérature savante et de vulgarisation scientifique

Fiche du document

Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Francophonies d'Amérique ; no. 50 (2020)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Francophonies d'Amérique, 2020



Citer ce document

Laurence Arrighi, « De quoi le chiac est-il le nom? : une étude du parcours définitoire du chiac et de ses enjeux dans la littérature savante et de vulgarisation scientifique », Francophonies d'Amérique, ID : 10.7202/1073711ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

À partir du cas exemplaire du chiac, l’objectif de cet article est de proposer une approche critique des opérations savantes que sont la définition et la catégorisation. En suivant la littérature scientifique consacrée au sujet sur quelque 25 ans, je mettrai en relief les multiples définitions, catégorisations et recatégorisations dont le chiac a fait l’objet. Il s’agit d’illustrer la nature labile de toute définition et le caractère construit de toute classification linguistique. Accessoirement, un texte de vulgarisation scientifique est présenté afin d’y observer, là encore, le travail de définition et de classification. Par ailleurs, ma contribution montre que la non-autonomie linguistique du chiac et l’utilisation d’éléments empruntés à une autre langue, même si cet usage est massif, même s’il est le fait d’un grand nombre d’individus, ne peuvent être interprétées de façon réductrice comme le signe d’une assimilation en cours de la communauté tout entière.

Based on the example of chiac, this article proposes a critical analysis of the academic operations of definition and categorization. Following the scholarly literature devoted to the subject over the past 25 years, I describe the categorizations and re-categorizations to which chiac has been subjected. I seek to illustrate the changeable nature of definitions and the constructed character of linguistic classifications. I also analyze a general linguistics book aimed at a popular audience to similarly observe processes of definition and classification at work. This article argues that the linguistic non-autonomy of chiac and the (massive) use of elements borrowed from another language and used by a large number of people, should not be interpreted simplistically as the sign of ongoing assimilation of the entire community.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en