“It’s about Complete Incorporation”: An Interview with Barbara Hannigan

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2020

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 30 no. 3 (2020)

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Tamara Bernstein, « “It’s about Complete Incorporation”: An Interview with Barbara Hannigan », Circuit: Musiques contemporaines, ID : 10.7202/1073925ar


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Résumé En Fr

In a conversation with Tamara Bernstein, Canadian soprano Barbara Hannigan discusses topics related to her musical formation and early career, significant professional relationships, and the professional voice.Hannigan describes her early decision to specialize in contemporary music as a moment of quasi-religious vocation; she recounts the artistic processes of composers George Benjamin and Hans Abrahamsen when they were writing opera roles for her, and reflects on the influence of some of her colleagues and mentors, including the late Reinbert de Leeuw and three stage directors. She elaborates on the transformative experience of performing the title character of Alban Berg’s Lulu; addresses the persistent prejudice against singers who specialize in contemporary music; and comments on approaches to vibrato in both contemporary and “early” music. Her observations on the implications of ageing for an elite singer speak to the intimate physical connection of an artist to her voice, and confirm Hannigan’s fundamental commitment to singing as “complete incorporation.”

En entretien avec Tamara Bernstein, la soprano canadienne Barbara Hannigan aborde divers sujets rattachés à sa formation musicale et à l’amorce de sa carrière, discute de quelques relations professionnelles significatives ainsi que de la voix professionnelle.Hannigan décrit l’instant – survenu très tôt – où elle prit la décision de se spécialiser en musique contemporaine comme étant similaire à la révélation d’une vocation quasi religieuse ; elle se rappelle la démarche artistique des compositeurs George Benjamin et Hans Abrahamsen alors qu’ils composaient pour elle certains rôles opératiques, et réfléchit à l’influence que quelques collègues et mentors ont exercée sur elle, incluant le regretté Reinbert de Leeuw et trois metteurs en scène. Elle se confie au sujet de l’expérience transformative vécue alors qu’elle interprétait le rôle-titre de l’opéra Lulu d’Alban Berg ; elle aborde les préjugés persistants à l’encontre des chanteurs qui se spécialisent en musique contemporaine ; enfin, la soprano se prononce quant aux approches ayant trait au vibrato, tant en musique contemporaine qu’en musique « ancienne ». Ses observations au sujet des implications du vieillissement pour une chanteuse de haut niveau révèlent finalement la connexion physique intime qui unit l’artiste à sa voix et, ce faisant, réaffirme son engagement fondamental envers une conception du chant qui en fait une « incarnation entière ».

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