Family Matters: Immigrant Women’s Activism in Ontario and British Columbia, 1960s -1980s

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2020

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Atlantis : Critical Studies in Gender, Culture & Social Justice ; vol. 41 no. 1 (2020)

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All Rights Reserved ©, 2020MargaretLittle, Lynne SorrelMarks, MarinBeck, EmmaPaszat, LizaTom




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Margaret Little et al., « Family Matters: Immigrant Women’s Activism in Ontario and British Columbia, 1960s -1980s », Atlantis: Critical Studies in Gender, Culture and Social Justice / Atlantis: Études critiques sur le genre, la culture, et la justice, ID : 10.7202/1074022ar


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Résumé En Fr

This article uses oral history interviews to explore the ways in which different attitudes towards family and motherhood could create major tensions between mainstream feminists and immigrant women’s activists in Ontario and British Columbia between the 1960s and the 1980s.  Immigrant women’s belief in the value of the family did not prevent immigrant women from going out to work to help support their families or accessing daycare and women’s shelters, hard fought benefits of the women’s movement.  However, these women demanded access to job training, English language classes, childcare, and women’s shelters on their own terms, in ways that minimized the racism they faced, respected religious and cultural values, and respected the fact that the heterosexual family remained an important resource for the majority of immigrant women. Immigrant women activists were less likely to accept a purely gender-based analysis than mainstream feminists. They often sought to work with men in their own communities, even in dealing with violence against women. And issues of violence and of reproductive rights often could not be understood only within the boundaries of Canada. For immigrant women violence against women was often analyzed in relation to political violence in their homelands, while demands for fully realized reproductive rights drew on experiences of coercion both in Canada and transnationally.

Cet article s’appuie sur des entrevues d’histoire orale pour explorer les façons dont différentes attitudes à l’égard de la famille et de la maternité pouvaient créer des tensions considérables entre les féministes traditionnelles et les femmes immigrantes activistes en Ontario et en Colombie-Britannique entre les années 1960 et 1980. L’attachement des femmes immigrantes aux valeurs familiales ne les a pas empêchées d’aller travailler pour aider à nourrir leur famille et de se prévaloir des garderies et des refuges pour femmes battues, avantages gagnés de haute lutte par le mouvement féministe. Toutefois, ces femmes ont exigé d’avoir accès à la formation professionnelle, aux cours d’anglais, aux garderies et aux refuges pour femmes battues à leur façon, de manière à minimiser le racisme qu’elles rencontraient, à honorer leurs valeurs religieuses et culturelles et à respecter le fait que la famille hétérosexuelle restait une ressource importante pour la majorité des immigrantes.Les immigrantes militantes étaient moins susceptibles d’accepter une analyse purement sexospécifique que les féministes traditionnelles. Elles cherchaient souvent à travailler avec les hommes dans leur propre communauté, même dans le domaine de la violence contre les femmes. Et les questions de violence et de droits génésiques ne peuvent souvent pas être comprises uniquement à l’intérieur des frontières du Canada. Pour les femmes immigrantes, la violence à l’égard des femmes était souvent analysée en liaison avec la violence politique dans leur pays d’origine, tandis que leurs exigences en faveur de la pleine réalisation de leurs droits génésiques s’appuyaient sur des expériences de coercition tant au Canada que dans d’autres pays.

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