Mort et libération de l’esprit

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2001

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Frontières ; vol. 13 no. 2 (2001)

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Résumé Fr En

La mort de l’esprit peut être vécue comme une expérience de vide existentiel, c’est-à-dire d’absence de sens par rapport à l’ensemble de la vie. Trois expériences de ce type sont rapportées ici et analysées d’un point de vue psychologique et philosophique. Chacune d’elles révèle à sa manière que l’esprit ne vit et ne se construit que par le sens qu’il donne aux êtres et aux choses, et que ce sens ne se réalise pleinement que dans la mesure où la personne consent à dépasser ses propres limites en nouant des relations dépouillées de tout repli sur elle-même avec les autres êtres et, en particulier, avec la Source de l’être.

The death of the mind can be felt as an experience of an existential void, in other words the absence of meaning with regard to life as a whole. Three experiences of existential void are reported herein and analyzed from a psychological and philosophical point of view. Each of them reveals in its own way that the mind lives through and is constructed by only the meaning it imparts to beings and things, and that this meaning is entirely fulfilled only inasmuch as the person consents to go beyond his or her limits by entering into relationships devoid of any turning in on oneself with other beings and, in particular, with the Source of being.

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