2001
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Frontières ; vol. 13 no. 2 (2001)
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Gilbert Leclerc, « Mort et libération de l’esprit », Frontières, ID : 10.7202/1074461ar
La mort de l’esprit peut être vécue comme une expérience de vide existentiel, c’est-à-dire d’absence de sens par rapport à l’ensemble de la vie. Trois expériences de ce type sont rapportées ici et analysées d’un point de vue psychologique et philosophique. Chacune d’elles révèle à sa manière que l’esprit ne vit et ne se construit que par le sens qu’il donne aux êtres et aux choses, et que ce sens ne se réalise pleinement que dans la mesure où la personne consent à dépasser ses propres limites en nouant des relations dépouillées de tout repli sur elle-même avec les autres êtres et, en particulier, avec la Source de l’être.