Trajectoire de vie et « résilience » des personnes suicidaires

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1999

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Frontières ; vol. 12 no. 1 (1999)

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Monique Séguin, « Trajectoire de vie et « résilience » des personnes suicidaires », Frontières, ID : 10.7202/1074502ar


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Comment comprendre l’apport des séparations précoces, des difficultés relationnelles, des problèmes de santé mentale dans la vie des personnes qui se suicident ? Bien que la dépression soit une variable qui explique en partie les comportements suicidaires, il semble y avoir chez les personnes décédées par suicide une trajectoire de vie caractérisée par un cumul de souffrances, de pertes et d’abandons qui se conjuguent à un moment précis de la trajectoire de vie et engendrent chez celles-ci une incapacité d’encaisser encore d’autres pertes. Quelles expériences ont une influence marquante ? De quelle manière ces expériences peuvent-elles avoir une emprise, positive ou négative, au cours de la vie ? L’enjeu consiste à identifier les combinaisons d’événements qui placent les individus à risques de psychopathologie et, en fin de compte, de passage à l’acte suicidaire. On comprend bien que dans cette chaîne d’interactions, les relations d’attachement et l’histoire familiale soient centrales et constituent le début, soit protecteur, soit malheureux du processus d’engrenage.

How can we better understand the contribution of early-life separations, relationship troubles, and mental health problems in the lives of suicidal individuals? Although depression is a variable that partially explains suicidal behavior, it seems that the life path of those who have died as a result of suicide creates an accumulation of suffering, losses and abandons that work together at a specific moment in one’s life path and generate within such persons an inability to be resilient to other losses. Which experiences have a major impact? How can these experiences have a hold, either positive or negative, during the course of one’s life? The challenge consists of identifying the combinations of events that place individuals at psycopathological risks and, ultimately, lead them to commit suicide. It is well understood that within this chain of interactions, relationships of attachment and family history are crucial and represent the albeit protective and unfortunate beginning of a vicious circle.

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