Influence des trajectoires des enseignants des universités interculturelles du Mexique sur leurs pratiques et leurs représentations

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2020

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Alterstice : Revue internationale de la recherche interculturelle ; vol. 9 no. 1 (2020)

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© OlivierMeunier, 2020




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Olivier Meunier, « Influence des trajectoires des enseignants des universités interculturelles du Mexique sur leurs pratiques et leurs représentations », Alterstice: Revue internationale de la recherche interculturelle / Alterstice: International Journal of Intercultural Research / Alterstice: Revista International de la Investigacion Intercultural, ID : 10.7202/1075257ar


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Cet article fait suite à une recherche effectuée entre 2014 et 2018 au Mexique sur les universités interculturelles, avec une approche qui relève de la socio-anthropologie de l’éducation et une méthodologie principalement qualitative. Après avoir précisé le contexte historique de leur avènement et leurs spécificités actuelles, en nous intéressant plus particulièrement à l’IUMQROO dans le Quintana Roo et à l’UNICH dans le Chiapas, nous analysons les différents types de trajectoires des enseignants qui y interviennent afin de montrer comment elles peuvent influencer leurs pratiques et leurs représentations pour travailler le modèle interculturel. Nous montrons que si l’approche interculturelle est normée par les programmes d’études de l’université qui la mobilise, elle dépend surtout de la capacité et de l’intérêt des professeurs à être en mesure de la travailler dans leur enseignement et plus largement dans l’ensemble de leurs activités académiques. Ce sont des professionnels le plus souvent titulaires d’un doctorat, des Indigènes dont la majorité comprend en plus de l’espagnol au moins une langue originaire, mais aussi des métis (et quelques étrangers) qui présentent généralement un intérêt manifeste pour les langues et les cultures originaires. Si la très grande majorité de ces enseignants ont été formés dans des universités conventionnelles après une scolarité monolingue et monoculturelle, la plupart disposaient déjà des prérequis nécessaires pour enseigner dans une université interculturelle lors de leur recrutement, ayant déjà effectué des recherches ou travaillé dans des communautés indigènes. Ce ne serait donc pas tant le fait que les professeurs soient ou se considèrent indigènes ou non qui influencerait leur appétence à l’égard du modèle interculturel, mais leur propension à connaître les populations autochtones par des expériences et recherches de terrain dans les communautés indigènes avec une réflexion critique et une posture praxéologique de nature anthropologique.

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