Le paradoxe négritudien dans Les Quatrains du dégoût de Bernard Zadi Zaourou : formes, images et figures

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2020

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Études littéraires africaines ; no. 50 (2020)

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Dorgelès Houessou, « Le paradoxe négritudien dans Les Quatrains du dégoût de Bernard Zadi Zaourou : formes, images et figures », Études littéraires africaines, ID : 10.7202/1076035ar


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La poétique de Bernard Zadi Zaourou, d’inspiration diverse, s’est nourrie aussi bien à la négritude, notamment au style césairien, qu’à l’orature traditionnelle du terroir bété dont il est originaire. Dans Les Quatrains du dégoût (2008), la violation formelle de son registre poétique usuel suggère la désillusion du poète quant à l’espérance en l’homme noir en particulier et en l’humanité en général. Cet article analyse le choix stylistique d’une forme contraignante – le quatrain – en porte-à-faux avec la poétique habituelle de l’auteur et ses relations avec la question de l’identité noire. Il en ressort un paradoxe structurel, non seulement dans l’usage d’une forme fixe, longtemps tenu pour une gageure au regard du rythme de l’oralité négro-africaine, mais aussi dans l’expression d’une forme de blâme au sujet de l’homme noir, accompagné d’un implicite coup d’oeil accusateur contre l’Occident corrupteur.

Bernard Zadi Zaourou’s poetry, with its many varied themes, has been nurtured as much by the Négritude movement, in particular by Césaire’s style, as by the traditional oral poetry of the Bété, the area he comes from. The major departure from his usual poetic style In Les Quatrains du dégoût (2008) suggests the poet’s disillusion regarding his faith in black men in particular and mankind in general. This article shows how the choice of a constraining form, the quatrain, differs stylistically from the poet’s usual work as well as reflects a change in the way he considers the issue of black identity. What comes out of this analysis is a structural paradox, given not only the use of fixed form, long considered an impossible feat with regard to the rhythm of negro-African orality, but also the way in which the poet voices a form of disapproval of black men, together with a condemnation of the West, which is seen as a corrupting force.

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