Music as Environment: Biological and Ecological Constraints on Coping with the Sounds

Fiche du document

Date

2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Recherches sémiotiques ; vol. 38 no. 3 (2018)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Association canadienne de sémiotique / Canadian Semiotic Association, 2021




Citer ce document

Mark Reybrouck, « Music as Environment: Biological and Ecological Constraints on Coping with the Sounds », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1076194ar


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This paper deals with musical sense-making in a real-time listening situation. Revolving around the ecological conception of organism-environment interaction, it elaborates on the interactions between the listener as an organism and the music as environment. The listener, in this view, can be described in terms of coping behavior that is shaped by biological and ecological constraints. Relying on the seminal work by von Uexküll and Gibson in the fields of biosemiotics and ecology, with a special emphasis on the concepts of functional tone and affordance, listeners are defined as organisms that actively seek for information by carrying out physical and epistemic interactions on the sonic environment. As such, they construct an inner model of the sonic world as the sum total of subjective meanings that are assigned to those elements that receive semantic weight. By stressing the role of functional significance and interactions, this approach is on a continuum with the biosemiotic claims that music knowledge must be generated as a tool for adaptation to the sonic world. Musical sense-making, in this view, relies on several levels of processing, going from low-level reactivity to higher-level processing by the brain.

Cet article traite de la signification musicale dans une situation d’écoute en temps réel. Articulé autour de la conception écologique de l’interaction organisme-environnement, il explore les interactions entre l’auditeur en tant qu’organisme et la musique en tant qu’environnement. Selon ce point de vue, l’auditeur peut être décrit par son comportement d’adaptation, comportement façonné par des contraintes biologiques et écologiques. S’appuyant sur les travaux précurseurs de von Uexküll et de Gibson dans les domaines de la biosémiotique et de l’écologie, et en mettant particulièrement l’accent sur les concepts de tonalité fonctionnelle et d’affordance, les auditeurs sont définis comme des organismes qui recherchent activement des informations en effectuant des interactions physiques et épistémiques sur l’environnement sonore. Les auditeurs construisent ainsi un modèle intérieur du monde sonore comme la somme totale des significations subjectives attribuées aux éléments qui reçoivent un poids sémantique. En soulignant le rôle de la signification fonctionnelle et des interactions, cette approche s’inscrit dans une tradition biosémiotique selon laquelle la connaissance de la musique doit être générée en tant qu’outil d’adaptation au monde sonore. Dans cette perspective, la création de sens musical repose sur plusieurs niveaux de traitement, de la réactivité de bas niveau jusqu’aux traitements cérébraux plus élaborés.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en