Biopower, Biopolitics, Biosemiotics: Entangling Mortalities and Moralities

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2019

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Recherches sémiotiques ; vol. 39 no. 1-2 (2019)

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Myrdene Anderson et al., « Biopower, Biopolitics, Biosemiotics: Entangling Mortalities and Moralities », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1076233ar


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Résumé En Fr

While biosemiotics moves in the direction of liberating both biology and semiotics from strict observance of the paradigms of the 19th and 20th centuries – via evo-devo-eco models and the ontological turn – we propose a glance backwards as well as a sharper focus on the social and sexual conditions of the present and foreseeable future. We bring together contemporary discourses on feminism, biophilia, biophobia, essentialisms, and denial, with the prescient ideas of biopower developed by Michel Foucault with respect to the nation-state. He addressed a bevy of pathologies endemic in the societies he witnessed at that time; these conditions persist and indeed have flourished, ranging from sexism, to racism, to classism, to technologism, to the outsourcing of work and the exporting of refuse, to the addictive mantra of “sustainability”, all culminating in society’s exercising of power over both life and death, both living and dying, both near and far. We also find biopower a suitable critical lens for pursuing the pathologies surrounding population – population as generated, as regulated, as ignored, as denied, whether or not acknowledged as being the work of wombs.

La biosémiotique tend à se libérer des paradigmes biologique et sémiotique stricts des XIXe et XXe siècles – recourant à des modèles écologiques, évolutifs, et développementaux, et en tirant parti du tournant ontologique. Nous proposons cependant un regard en arrière ainsi qu’un recentrage sur les conditions sociales et sexuelles du présent et du futur proche. Nous réunissons les discours contemporains sur le féminisme, la biophilie, la biophobie, l’essentialisme et le déni, avec les idées visionnaires de Michel Foucault sur le biopouvoir et l’État-nation. Foucault aborda une série de pathologies endémiques dans les sociétés dont il fut témoin; ces conditions persistent et se sont même accrues, allant du sexisme, du racisme, du classisme, de la technologie, de l’externalisation du travail et de l’exportation des déchets, au mantra addictif de la « durabilité », le tout culminant dans l’emprise sociale sur le vivant et sur la mort, sur l’acte de vivre et celui de mourir. Le biopouvoir se révèle aussi comme une lentille critique appropriée pour expliciter les pathologies qui entourent la population – générée, réglementée, ignorée, niée, reconnue ou pas comme étant le résultat du travail des utérus.

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