Biosémiose vs. Robosémiose

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2019

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Recherches sémiotiques ; vol. 39 no. 1-2 (2019)

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Stéphanie Walsh Matthews, « Biosémiose vs. Robosémiose », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1076235ar


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Toute quête identitaire nous conduit forcément à un questionnement sur nos origines. Qu’est-ce qui nous distingue de nos proches? Quels sont nos premiers traits humains apomorphes? Quelle est la première instance de notre humanité? Plus généralement, en tant qu’êtres vivants, de quelle manière sommes-nous propulsés vers l’humanisation? La trajectoire des hominides nous parait ici centrale. Si, à l’évidence, l’ensemble des sciences humaines s’y intéressent, la sémiotique intervient principalement pour questionner notre phéno-réalité dans sa dimension biosémiotique (voire aussi paléosémiotique, archéosémiotique, etc.) Notre travail consiste ici à relever les éléments propres à cette trajectoire. Pourra-t-on mieux comprendre nos traits singuliers en étudiant leur inimitabilité? La robotique humanoïde, toujours incapable malgré ses prétentions de reproduire l’être humain, pourrait-elle nous aider à y voir plus clair? En opposant biosémiose et robosémiose, cet article propose de faire un pas dans ce débat, dont l’enjeu consiste à déceler en nous le trait humain le plus significatif et à saisir comment l’inégalable summum de notre humanité pourrait enfin se dévoiler.

All identity quests forcibly lead us to questioning our origin. What distinguishes us from others that resemble us? What are our first human apomorphic traits? Where lies the initial manifestation of our humanity? And more broadly, how are we, as living beings, propelled toward humanisation? The overall trajectory of hominids is central to those questions. Whereas most of the human sciences are concerned by it, the role of semiotics is to investigate our phono-reality in its biosemiotic (as well as paleosemiotic, archeosemiotic, etc.) aspects. This article seeks to examine various elements that belong to this trajectory. Might we achieve a better understanding of our specific human traits by studying their inimitability? Might humanoïd robotics, which, regardless of its pretentions, is still incapable of reproducing human beings, help us nonetheless in this task? In opposing biosemiosis and robosemiosis, the author treads this path in an effort to determine the most specific human traits and thus uncover how to best reveal the unequaled Apex of our humanity.

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