2020
Ce document est lié à :
Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 35 (2020)
Tous droits réservés © Revue Intermédialités, 2021
Laurent Paya, « Le topos du jardin comme « tapis de Turquie » au temps des humanistes, une figure d’art et de mémoire », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/1076368ar
L’architecture des premiers jardins modernes s’inscrit dans le cadre d’une anthropologie culturelle en interaction avec l’environnement matériel, artistique, cognitif et social. Une « concordance des arts » s’exprime alors explicitement entre l’architecture des jardins ornés de parterres et la confection des tapis orientaux d’apparat. La production d’images et d’espaces s’appuie en effet sur des modèles rhétoriques situés au-delà des réalités sensibles spécifiques à chaque discipline artistique.