2020
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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 35 (2020)
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Étienne Morasse-Choquette, « Jardiner pour l’oeil et pour l’oreille : le destin musical de la Théorie de l’art des jardins (1779–1785) de C. C. L. Hirschfeld », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/1076370ar
Vers la fin du 18e siècle, la question du rôle des sens dans l’expérience esthétique que procure l’art des jardins fit débat. Alors que certains auteurs se montrèrent réticents à l’idée d’accorder une valeur esthétique à tout autre sens que la vue dans un jardin, C. C. L. Hirschfeld fut l’un des premiers théoriciens à s’intéresser à la nature intersensorielle de cet art. Cet article examine plus spécifiquement la place de l’ouïe dans sa célèbre Théorie de l’art des jardins (1779–1785).