Ce que l’on jardine : les « permis de végétaliser » de vingt municipalités françaises et le projet de la rue-jardin Kléber à Bordeaux

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2020

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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 35 (2020)

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Aurélien Ramos, « Ce que l’on jardine : les « permis de végétaliser » de vingt municipalités françaises et le projet de la rue-jardin Kléber à Bordeaux », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/1076379ar


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Cet article porte sur la transformation de la relation entre le jardin et le jardinage dans les politiques publiques urbaines visant à susciter le désir de jardiner chez les citadins. À partir du constat de l’instrumentalisation des pratiques de jardinage en ville et de la recrudescence de l’emploi du verbe « jardiner » dans des contextes n’ayant plus guère à voir avec le jardin, il s’agit de revenir à ce qui lie le geste à l’objet, la pratique au lieu. À partir de l’analyse de deux dispositifs publics utilisés pour mettre les citadins au jardinage — les « permis de végétaliser » de vingt municipalités françaises et le projet de la rue-jardin Kléber à Bordeaux — l’article cherche à voir si la convocation du verbe « jardiner » comme synonyme de faire agir les citadins dans le processus de production de l’espace urbain signifie que le jardin comme objet médiateur entre l’individu et le monde reste un horizon alternatif et souhaitable pour la ville.

This article addresses the transformation of the relationship between gardens and gardening in urban public policies aimed at fostering city dwellers’ interest for gardening. Based on observations of how urban gardening practices have become instrumentalized, and of how the verb “to garden” is increasingly used in contexts unrelated to gardening, the aim of the article is to refocus attention on what binds action and object, practice and place. The article analyzes two public programs implemented by French municipalities—the “re-vegetating permits” of twenty French municipalities and the rue-jardin Kléber project in Bordeaux—in an effort to encourage city dwellers to cultivate gardens. It seeks to understand if the use of the verb “to garden,” understood as a way of inciting citizens to become active agents in the production of urban space, means that the garden, as a mediating object between the individual and the world, still represents an alternative and desirable future for the city.

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