Le sexe comme champ d’investigation : réévaluer les outils et techniques d’analyse de la musique contemporaine

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2021

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 31 no. 1 (2021)

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Danielle Sofer, « Le sexe comme champ d’investigation : réévaluer les outils et techniques d’analyse de la musique contemporaine », Circuit: Musiques contemporaines, ID : 10.7202/1076402ar


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La musique a souvent servi de vecteur d’expression sexuelle. Mais dans un contexte musical saturé par de nombreux phénomènes sonores, les outils d’analyse musicale peuvent être limités dans leur capacité à mettre en évidence des actes sexuels, le plaisir ou la satisfaction. Centré sur l’expérience et la perception sonore, cet article remet en question le discours commun du théoricien de la musique désincarné et désintéressé. Il est y proposé que, plutôt que de négliger les discours sexuels, certains théoriciens de la musique partageant les mêmes idées ont plutôt établi un véritable champ fondé sur la conception commune selon laquelle le sexe et la musique sont (dans certains cas) interchangeables. L’article propose que la méta-théorisation de ces prises de position constitue une « épistémologie sociale » discursive, positionnant des contributions très diverses comme faisant partie de la « norme » musicale fondamentale de ce que l’on appelait autrefois la « théorie musicale dominante ».

Music has often served as a vehicle for sexual expression. But within a musical context saturated with many sonic phenomena, music-analytical tools can be limited in their ability to pinpoint evidence of sex acts, pleasure, or satisfaction. Centering on sonic experience and perception, this article challenges the common trope of the disembodied and disinterested music theorist by proposing that, rather than neglecting sexual discourses, like-minded music theorists have instead established a veritable field founded on the commonly-held belief that sex and music are (in some cases) interchangeable. The article proposes that the meta-theorization of these engagements constitutes a discursive “social epistemology” thereby positioning such diverse contributions as part of the core music-theoretical “standard” of what was once called “mainstream music theory.”

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