Work, Play, and Performance in the Southern Tobacco Warehouse

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2019

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Material Culture Review ; vol. 90-91 (2019)

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Elijah Gaddis, « Work, Play, and Performance in the Southern Tobacco Warehouse », Material Culture Review / Revue de la culture matérielle, ID : 10.7202/1076795ar


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Résumé En Fr

This paper examines tobacco warehouses in the southern United States as sites of both work and play. Using a performative approach in the study of architecture that is rooted in folklife methodology, the essay claims these quotidian working structures as places of celebratory potential amid the strictures of Jim Crow spatial segregation. In particular, it focuses on a series of massive dances held in the elaborately decorated warehouses during the early-to-mid-20th century. During these dances, Black celebrants turned the restrictive social and economic working spaces of the tobacco warehouse into places of radical potential and pleasure. The claims of this essay are supported by both conventional architectural documentation and the oral testimonies of a variety of tobacco workers, musicians, and dancers, who made use of the warehouses for a variety of often conflicting purposes. Told together, their narratives emphasize both spatialized resistance to segregation, and the importance of the ephemeral archives of individual stories and memories to the study of vernacular architectural history.

Cet article considère les entrepôts de tabac du sud des États-Unis comme étant à la fois des lieux de travail et de divertissement. En abordant sous l’angle de la performance l’étude de l’architecture vernaculaire qui s’enracine dans une méthodologie ethnologique,cet article avance que ces lieux du travail quotidien avaient un potentiel festif, nonobstant les restrictions induites par la ségrégation spatiale des lois Jim Crow. Il se concentre en particulier sur les soirées de danse qui rassemblaient de nombreux participants dansces entrepôts soigneusement décorés pour l’occasion, du début au milieu du XXe siècle. Durant ces soirées de danse, les danseurs noirs détournaient les espaces de travail de l’entrepôt de tabac, restrictifs sur les plans social et économique, en lieux de radicalitépotentielle et de plaisir. Les arguments de cet article sont étayés à la fois par une documentation conventionnelle pour ce qui est de l’architecture, et par les témoignages oraux de divers travailleurs, musiciens et danseurs du monde du tabac, qui ont utilisé ces entrepôts avec des intentions diverses, et souvent conflictuelles. Rassemblés, leurs récits soulignent à la fois la résistance localisée à la ségrégation et l’importance des archives éphémères des histoires et mémoires individuelles dans l’étude de l’architecture vernaculaire historique.

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