Nadsat in translation: A Clockwork Orange and L’Orange Mécanique

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2020

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 65 no. 3 (2020)

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Benet Vincent et al., « Nadsat in translation: A Clockwork Orange and L’Orange Mécanique », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/1077407ar


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Résumé En Fr Es

Anthony Burgess’s 1962 novella A Clockwork Orange is one of the most popular speculative works of fiction of all time, having been translated over fifty times into more than thirty different languages. Each translator of this work is faced with the challenge of adapting Burgess’s invented anti-language, Nadsat, into their target language. Some translations have managed this more successfully than others. The French translation, by Georges Belmont and Hortense Chabrier, L’Orange Mécanique (1962/1972) is considered particularly successful and remains the standard French translation nearly 50 years on. Previous studies have remarked on the creativity shown by these translators in reconstructing Nadsat in the target language. However, previous work has not closely analysed the consistency that Belmont and Chabrier brought to this task. In this paper, we use corpus linguistics methodologies to examine the construction of French-Nadsat, and compare it to the Nadsat presented in the source text. We identify six categories of French-Nadsat, all of which are in some way analogous with categories identified in English-Nadsat. We then employ corpus techniques which demonstrate the high level of consistency that Belmont and Chabrier used in their translation to ensure that the lexical distinctions present in English-Nadsat are largely preserved in the translation. This paper thus demonstrates the value of corpus methodologies in investigating the consistency of translations of creative texts where a third “language” (L3) is present, an approach that is largely lacking in previous work on the translation of this novel into other languages.

Le roman d’Anthony Burgess A Clockwork Orange (1962) qui reste aujourd’hui une oeuvre très appréciée des lecteurs de la fiction spéculative a été traduit plus d’une cinquantaine de fois en plus de trente langues différentes. Chaque traducteur a dû relever le défi que présente la langue inventée par Burgess, le nadsat, et en trouver des équivalents dans la langue cible. Dans le cadre précis de la traduction des termes du nadsat employés dans la version originale, certaines traductions ont mieux réussi que d’autres. La traduction française, assurée par Georges Belmont et Hortense Chabrier, L’Orange Mécanique (1962/1972), est considérée comme une grande réussite et reste à ce jour la seule traduction française disponible. Son succès serait dû en grande partie aux efforts considérables des traducteurs pour recréer le nadsat en français. Dans le présent article, nous appliquons les méthodologies de la linguistique de corpus afin d’analyser la création du nadsat français en le comparant au nadsat anglais tel qu’il se présente dans le texte source. Nous identifions six catégories de la version française du nadsat qui montrent une forte compatibilité avec la version anglaise et qui nous permettent aussi d’apprécier la qualité du travail de traduction de Belmont et Chabrier. Nous proposons également que les méthodes de la linguistique de corpus offrent un moyen novateur d’évaluer des traductions de textes présentant un haut degré de créativité linguistique, qu’il s’agisse d’une forte utilisation de termes argotiques qui s’écartent des normes de la langue ordinaire, ou bien de la présence d’une troisième langue (L3).

La novela corta de 1962 de Anthony Burgess, A Clockwork Orange (La Naranja Mecánica) es una de las ficciones especulativas más populares del mundo, habiendo sido traducida más de cincuenta veces a más de treinta idiomas distintos. Cada traductor se enfrenta al reto de adaptar el idioma inventado de Burgess, nadsat, a su idioma destino. Algunas traducciones han logrado esto con más éxito que otras. La traducción francesa por Georges Belmont y Hortense Chabrier, L’Orange Mécanique (1962/1972) es considerada particularmente exitosa, y ha continuado siendo la traducción francesa estándar por casi 50 años. Estudios anteriores han comentado sobre la creatividad demostrada por estos traductores en la reconstrucción del nadsat al idioma destino. Sin embrago, no se ha analizado aun la consistencia que Belmont y Chabrier brindaron a la misma. En esta artículo, utilizamos metodologías de lingüística de corpus para examinar la creación del nadsat-francés y lo comparamos al nadsat-inglés tal como ocurre en el texto original. Identificamos seis categorías de nadsat, todas las cuales son análogas a categorías identificadas en el nadsat-inglés. Además, empleamos técnicas de corpus que demuestran el alto nivel de consistencia que Belmont y Chabrier usaron en su traducción para asegurar que las distinciones lexicales presentes en el nadsat-inglés fuesen preservadas en la traducción. Esta ponencia, por ende, demuestra el valor de las metodologías de corpus para investigar la consistencia de traducciones de textos creativos donde un tercer ‘idioma’ (L3) esta presente, un enfoque que está en gran parte carente en trabajos previos acerca de la traducción de esta novela a otros idiomas.

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