Écrire dans l’ombre de la longue décennie 1970 en Acadie et en Ontario français. La place de la relève littéraire dans le discours critique

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2020

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Recherches sociographiques ; vol. 61 no. 2-3 (2020)

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Jimmy Thibeault, « Écrire dans l’ombre de la longue décennie 1970 en Acadie et en Ontario français. La place de la relève littéraire dans le discours critique », Recherches sociographiques, ID : 10.7202/1077913ar


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Il semble que la prise de parole poétique en Acadie et en Ontario français au cours de la longue décennie 1970 (1968-1985) ait marqué l’imaginaire acadien et franco-ontarien au point de s’instituer, dans le discours, en mythe fondateur. Cette prise de parole poétique a effectivement permis de tracer les contours d’une nouvelle manière de dire les identités acadienne et franco-ontarienne en les inscrivant dans un mouvement qui dépassait les limites d’un ici folklorique pour entrer dans une modernité plus largement planétaire. Les caractéristiques de cette parole ont été célébrées au point d’établir une grille de lecture identificatoire qui occulte une part de la production littéraire. Il en va ainsi de l’écriture des femmes, plus intimiste, et des générations d’écrivains et d’écrivaines qui arrivent à l’écriture au tournant du 21e siècle. Le présent article s’interroge sur le traitement de cette part occultée par l’étude du discours critique en Acadie et en Ontario français et, plus particulièrement, sur l’ombre jetée par l’oeuvre des poètes de la longue décennie 1970.

It seems that poetic expression in Acadia and French Ontario during the so-called long decade of the 1970s, spanning from 1968 to 1985, has marked the Acadian and Franco-Ontarian imagination to the point of becoming a founding myth in the discourse. This poetic expression has indeed allowed to trace the contours of a new way of expressing Acadian and Franco-Ontarian identities by inscribing them in a movement that went beyond the limits of a folkloric here to enter into a more global modernity. The characteristics of this expression have been celebrated to the point of establishing a set of markers that obscure a part of the literary production. This is true of women’s writing, which is more intimate, and of the generations of male and female writers who come to write at the turn of the 21st century. This article examines the treatment of this hidden part in the study of critical discourse in Acadia and French Ontario and, more specifically, the shadow cast by the work of the poets of the 1970s.

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