Les communautés forestières du parc national du Mont-Saint-Bruno : unicité et effets de bordure

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2021

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Le Naturaliste canadien ; vol. 145 no. 1 (2021)

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Stéphanie Pellerin et al., « Les communautés forestières du parc national du Mont-Saint-Bruno : unicité et effets de bordure », Le Naturaliste canadien, ID : 10.7202/1077992ar


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L’ objectif de cette étude était de caractériser les communautés forestières du parc national du Mont-Saint-Bruno. Plus particulièrement, nous voulions trouver les sites présentant un caractère unique quant à leur composition floristique et déterminer comment cette unicité était associée à diverses variables environnementales. Nous avons aussi évalué si certaines espèces étaient indicatrices de la présence de bordure. Pour ce faire, nous avons utilisé les données d’un inventaire floristique fait en 2013 comprenant 133 placettes d’ échantillonnage. Au total, 173 taxons ont été identifiés, y compris 21 d’origine exotique et 11 indigènes à statut précaire. Les espèces exotiques étaient en général peu abondantes et peu fréquentes. La richesse et la diversité floristiques étaient plus élevées dans les placettes situées dans les dépressions ou en bas de pente. Les communautés présentes dans 8 placettes se distinguaient significativement des autres par la présence d’espèces de milieux humides. Les espèces indicatrices des bordures étaient soit intolérantes à l’ombre, tolérantes au stress hydrique, ou rudérales. Cette étude montre que les communautés floristiques forestières du parc sont pauvres en espèces exotiques, que les sites plus humides se distinguent de la flore relativement homogène qui caractérise le parc et que les bordures ont un effet sur la composition des communautés végétales.

This study aimed to characterize the forest communities of the national park of mont-Saint-Bruno (Québec, Canada). Specifically, it sought to identify sites with unique floristic compositions and to determine how this uniqueness was associated with various environmental variables. It also aimed to evaluate whether certain species were indicators of edge effects. This was done using data from plant surveys conducted in 133 plots in 2013. A total of 173 taxa were identified, including 21 exotic and 11 native at-risk species. Exotic species were generally low in abundance and frequency. Species richness and diversity were higher in plots located in depressions or at the bottom of slopes. Floristic communities in 8 plots were significantly different from the rest, due to the presence of wetland species. Edge indicator species were either shade-intolerant, tolerant to hydric stress, or ruderal. This study highlighted that the forest communities of the national park of mont-Saint-Bruno had few exotic species. It also showed that the vegetation of wetter sites differed from the otherwise homogenous flora in the park and that edges impacted plant community composition.

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