La figure d’ọgbanje entre monstruosité métamorphosée et métamorphose monstrueuse : une lecture postcoloniale du genre hybride dans Freshwater d’Akwaeke Emezi

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2021

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Études littéraires africaines ; no. 51 (2021)

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Freshwater (2018), premier roman d’Akwaeke Emezi, place sa protagoniste, Ada, au sein de la cosmologie igbo par son incarnation d’ọgbanje, enfants esprits. De cette identité multiple découle une lecture postcoloniale des questions de monstruosité et de métamorphose, dans une danse haletante des mots et des maux sur fond de rythmes féministes et queer. S’appuyant sur la théorie de la relationnalité dans la philosophie africaine subsaharienne et sur la notion d’affect développée par Sara Ahmed, l’article explique en quoi la figure d’ọgbanje permet la re/naissance d’un genre hybride postcolonial en analysant d’abord sa posture ambivalente entre traditions et modernités, et ensuite son jeu corporel entre injonctions et résistances.

Akwaeke Emezi’s debut novel Freshwater (2018) places its protagonist, Ada, in the midst of Igbo cosmology through her embodiment of ọgbanje, children spirits. From this multiple identity ensues an interesting postcolonial reading of questions about monstrosity and metamorphosis in a gripped dance of words and wounds with feminist and queer rhythms. Aligned with the theory of relationality in sub-Saharan African philosophy and of Sara Ahmed’s notion of affect, this paper explains how the ọgbanje figure enables the re/birth of a hybrid postcolonial genre/gender by analyzing first its ambivalent position between tradition and modernity and second its bodily play between injunction and resistance.

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