Le comité Witcihitisotan (entraide) par et pour les familles d’adolescents autochtones en ville

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2020

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First Peoples Child & Family Review : An Interdisciplinary Journal Honouring the Voices, Perspectives, and Knowledges of First Peoples ; vol. 15 no. 2 (2020)

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© NatashaBlanchet-Cohen, Giuliettadi Mambro and MinicPetiquay, 2020




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Natasha Blanchet-Cohen et al., « Le comité Witcihitisotan (entraide) par et pour les familles d’adolescents autochtones en ville », First Peoples Child & Family Review: An Interdisciplinary Journal Honouring the Voices, Perspectives, and Knowledges of First Peoples / Revue des enfants et des familles des Premiers peuples: Un journal interdisciplinaire honorant les voix, les perspectives et les connaissances des Premiers peuples, ID : 10.7202/1080811ar


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Cet article présente le processus et les apports du comité Witcihitisotan (entraide, en atikamekw), mis en oeuvre par des parents d’adolescents dans un Centre d’amitié autochtone au Québec. À ce jour, les formes de soutien adéquates pour les familles d’adolescents autochtones demeurent sous-documentées, ce qui représente une lacune, considérant les ruptures et transitions particulières vécues par les jeunes autochtones en milieu urbain. L’analyse de la documentation des 14 mois d’activité du comité fait émerger trois formes de soutien interdépendantes et complémentaires : le comité permet de « se dire », pour échanger et partager des conseils entre parents ; de « se raconter », où l’écoute permet de cheminer vers la guérison ; et de « se projeter », afin de s’exprimer sur la façon de vivre sa culture en ville. Mettant en oeuvre une approche semblable à celle du storytelling, le comité offre un lieu intergénérationnel de valorisation, de renforcement et d’autoguérison qui soutient l’apprentissage collectif des familles vers la réappropriation de compétences parentales et un mieux-être de la communauté. L’occasion de se rassembler dans un lieu émotionnellement et culturellement sécuritaire fait partie intégrante de l’approche décolonisante axée sur les forces. Cette étude de cas démontre l’importance de stimuler l’entraide entre pairs et de se moduler aux besoins du groupe. Ce type d’initiative permet de cheminer vers une amélioration des relations parent-jeune et une meilleure communication et connaissance de soi, qui seraient irréalisables par l’intermédiaire des approches apportées par des experts extérieurs, qui sont souvent préformatées et centrées sur les lacunes.

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