Faire son temps. Boltanski/Benjamin, le conteur comme témoin

Fiche du document

Auteur
Date

2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Revue Intermédialités, 2021



Citer ce document

Anne Klein, « Faire son temps. Boltanski/Benjamin, le conteur comme témoin », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/1080958ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le témoignage considéré comme la transmission de quelque chose du passé est ici appréhendé à travers la démarche de Christian Boltanski. La proposition s’appuie sur une remémoration de Faire son temps, la plus récente des oeuvres-expositions de l’artiste. En croisant une lecture du Conteur de Walter Benjamin et de l’oeuvre de Boltanski, dont on postule qu’elle se compose des installations et de la parole de l’artiste, on cherche à comprendre les ressorts du témoignage comme modalité de transmission de et par l’expérience. Boltanski semble finalement contredire l’affirmation de Benjamin, selon qui l’art de conter était, en 1936, voué à disparaître.

Witnessing, usually understood as the transmission of something from the past, is here considered through Christian Boltanski’s approach and is based on the recollection of the artist’s most recent exhibition, Faire son temps. By intersecting a reading of Walter Benjamin’s Storyteller and Boltanski’s work (comprised, for the purposes of this article, of installations and the artist’s words), this article attempts to understand the motives of witnessing as a form of transmission of and through experience. Boltanski seems to contradict Benjamin’s statement that, in 1936, the art of storytelling was destined to disappear.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en