L’habitant, le maître et le blanc-bec. Quelques souvenirs de « Monsieur Séguin »

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Pendant une douzaine d’années, j’ai eu le privilège de côtoyer Monsieur Séguin, tout d’abord en tant qu’élève de son cours sur L’équipement de la ferme canadienne aux xviie et xviiie siècles, qu’il donnait en 1966 aux Archives de folklore de l’Université Laval, puis en tant que collègue trois ans plus tard au sein de l’Institut national de la civilisation, sorte d’embryon d’un musée de l’homme mis sur pied par le ministre des Affaires culturelles de l’époque, Jean-Noël Tremblay. J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de le suivre sur le terrain, dans Charlevoix et en Mauricie et, par la suite, chez moi dans Kamouraska si bien que j’ai pu vivre en toute amitié ce rapport prolongé de maître à élève, de mentor hautement bienveillant et empreint de simplicité à l’égard du blanc-bec que j’étais.

I had the privilege of being in contact with Monsieur Séguin for a dozen years, first as a student of his at Laval University’s Archives de folklore in 1966, when he taught the course entitled L’équipement de la ferme canadienne aux xviie et xviiie siècles, and three years later as a colleague in the Institut national de la civilisation. This embryonic institution, that led to the creation of Québec’s museum of civilization, was founded by Jean-Noël Tremblay, who was Minister of Cultural Affairs at the time. On many occasions, I followed Séguin in his fieldwork in the Charlevoix and Mauricie regions, and later on in my own county of Kamouraska. In this way, we experienced a sustained and friendly master/apprentice relationship. As a mentor, he always had a relaxed and well-intentioned attitude toward me, his novice pupil.

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