L’Oulipo et la géométrie : l’étrange utilité de la table des matières

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2021

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Études littéraires ; vol. 50 no. 2 (2021)

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Natalie Berkman, « L’Oulipo et la géométrie : l’étrange utilité de la table des matières », Études littéraires, ID : 10.7202/1083994ar


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Alors que la première génération de l’Oulipo se concentrait sur les contraintes algorithmiques, certains membres plus récents ont écrit de plus longues oeuvres à l’aide de contraintes géométriques, notamment Italo Calvino et Michèle Audin. Dans Le città invisibili (1972) et Mai quai Conti (2014), ces deux auteurs oulipiens utilisent les structures géométriques afin d’aborder des sujets qui échappent à l’ordre représenté par une telle structure. En combinant mathématiques et littérature, ces deux auteurs s’efforcent de réconcilier l’idéal (la forme) et le hasard qu’il ordonne (le fond), dévoilant un résultat inattendu du projet mathématique de l’Oulipo.

While the first generation of Oulipo focused on algorithmic constraints, some members of later generations, such as Italo Calvino and Michèle Audin, have written longer works using geometric constraints. In Le città invisibli (1972) and Mai quai Conti (2014), these two Oulipian authors use geometric structures to tackle topics that escape the order depicted by such a structure. By combining mathematics and literature, Calvino and Audin attempt to reconcile the ideal (the form) and the randomness it orders (the substance), revealing an unexpected result of the Oulipo mathematical project.

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