Chair signalétique. Écologies transversales de l’horreur reproductrice dans Évolution de Lucile Hadžihalilović

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2021

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 29 no. 3 (2021)

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Alanna Thain, « Chair signalétique. Écologies transversales de l’horreur reproductrice dans Évolution de Lucile Hadžihalilović », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/1084572ar


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Les films d’horreur nous permettent d’imaginer la complexité des plaisirs, des peurs et du potentiel associés à la différence corporelle comme une source d’imagination révolutionnaire du care. Alors que les technologies ont découplé la reproduction de l’hétérosexualité et l’ont distanciée de la biologie humaine, comment les approches queers et féministes au sujet de l’horreur reproductrice ont-elles exploré les possibilités d’une reproduction différente ? Cet article examine une fable d’horreur corporelle pour adulte, Évolution (2015) de Lucile Hadžihalilović, pour analyser ses formes d’expérimentation féministes et séparatistes des technologies de la reproduction, des filiations réarrangées et des corps mutables. L’écart affectif qu’exploite Évolution se situe entre l’étrangeté et la similarité et réoriente l’horreur corporelle vers la vulnérabilité, la mutabilité et le contrôle.

Horror films let us picture the complexity of pleasures and fears and the potential associated with bodily difference as a source of a revolutionary imagination of care. At a time when technologies have uncoupled reproduction from heterosexuality and distanced it from human biology, how have queer and feminist approaches to the topic of reproductive horror explored the possibilities for different kinds of reproduction? This article examines a body horror fable for adults, Évolution (2015) by Lucile Hadžihalilović, in order to analyze its feminist and separatist forms of experimentation with reproductive technologies, rearranged connections and mutable bodies. The affective gap made use of by Évolution is located between strangeness and similarity and reorients body horror towards vulnerability, mutability and control.

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