Ces romans qui ne sauraient être politiques : le duplessisme et l’autonomisation de la littérature au Québec
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2021
- doi: 10.7202/1084745ar
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Bulletin d'histoire politique ; vol. 29 no. 3 (2021)
© Association québécoise d'histoire politique et VLB Éditeur, 2021
Mots-clés
Romans canadiens-français (1940-1960) engagement littéraire rapports entre champs littéraire et politique censure duplessisme Yves Thériault Pierre Gélinas Jean-Jules RichardSujets proches
Legends and stories Novels Stories Genre romanesque Fiction (littérature) Littérature romanesque Récits RomansCiter ce document
Jonathan Livernois et al., « Ces romans qui ne sauraient être politiques : le duplessisme et l’autonomisation de la littérature au Québec », Bulletin d'histoire politique, ID : 10.7202/1084745ar
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Résumé
La décennie 1950 est marquée par la figure de Duplessis, qui est largement critiquée publiquement. Pourtant, les romans sociaux publiés pendant cette période osent rarement l’attaquer. La réception critique de quatre de ces romans tend d’ailleurs à démontrer qu’ils ne sont pas considérés sous leur angle politique et que la politique nuit même à leur valeur littéraire, comme si elle était antiromanesque. Cette incompatibilité est telle que certains romanciers désamorcent eux-mêmes leurs dénonciations en les réduisant à une véritable farce et en se montrant parfois incapables de créer des personnages réalistes, ce qui nous pousse à repenser la notion d’autonomisation de la littérature québécoise.