La revue Mon mariage : vendre du rêve (1948-1951)

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2021

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Recherches sociographiques ; vol. 62 no. 2 (2021)

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Marie-Pier Luneau et al., « La revue Mon mariage : vendre du rêve (1948-1951) », Recherches sociographiques, ID : 10.7202/1084932ar


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Lancée à Montréal en 1948, la revue Mon mariage est publiée annuellement jusqu’en 1985. Fortement inspirée par ses consoeurs américaines, elle prodigue au fiancé et, surtout, à la fiancée, une multitude de conseils qui dépassent les simples préparatifs de la cérémonie, abordant des sujets comme le bonheur à deux, les rôles de l’époux et de l’épouse, le budget familial, etc. En parallèle, les annonces, multiples et illustrées, viennent appuyer les textes informatifs, mais en présentant les biens matériels comme le fondement de la félicité du couple. La revue consacre ce faisant le mariage en tant que célébration matérialiste. En revenant sur ce périodique très populaire, jusqu’ici négligé par les chercheures et chercheurs, le présent article entend montrer comment le mariage est devenu, dès la fin des années 1940 et le début des années 1950, l’occasion d’une redéfinition basée sur des dépenses ostentatoires, l’épouse se voyant attribuer de facto le rôle d’experte en consommation.

Launched in Montreal in 1948, Mon mariage magazine was published annually until 1985. Strongly inspired by its American counterparts, it gave the fiancé and, especially, the fiancée, a multitude of advice that went beyond the simple preparations for the ceremony, addressing subjects such as happiness for two, the roles of the husband and wife and the family budget. At the same time, the advertisements, which were numerous and illustrated, supported the content of the magazine articles, albeit by presenting material goods as the basis of the couple’s happiness. The magazine consecrated the marriage as a materialistic celebration. By returning to this very popular periodical, which has been neglected by researchers until now, this article intends to show how marriage, from the end of the 1940s and the beginning of the 1950s, was redefined to emphasize ostentatious spending, with the wife being assigned the de facto role of consumer expert.

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