“Is It a Good Thing?” : Martha Stewart and Homemaking

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1997

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Ethnologies ; vol. 19 no. 2 (1997)

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Tous droits réservés © Ethnologies, Université Laval, 1997

Résumé En Fr

Martha Stewart Omnimedia is a tremendously successful enterprise disseminating homemaking advice through books, magazines, newspaper columns and television programmes. In the tradition of works like Janice Radway’s feminist analysis of women’s romance novels, a study that privileges audience voices, this article examines a popular culture form aimed at homemakers. Relying on interviews with five homemakers who watch Martha Stewart on television or read the Martha Stewart Living magazine, I explore Stewart’s influence on these individuals’ domestic skills acquisition and on their perceptions and practices of homemaking. Centrally, I consider homemakers’ interpretations of Martha Stewart’s depictions of domestic labour, depictions which they consider as escapism. I ask, as Janice Winship does in her discussion of a woman’s magazine and its interconnections to consumption and capitalism: “..why these fantasies, this escape...?” (1983: 45).

Martha Stewart Omnimedia est une entreprise qui connaît énormément de succès en offrant des conseils sur les travaux domestiques dans des livres, revues, articles de journaux et émissions de télévision. Suivant la tradition de travaux tels que l’analyse féministe des romans à l’eau de rose pour femmes de Janice Radway, méthode qui privilégie l’expression des lecteurs, cet article étudie une forme de culture populaire visant les femmes et les hommes au foyer. En me basant sur des entrevues réalisées auprès de quatre informatrices et un informateur qui regardent l’émission de télévision de Martha Stewart ou qui lisent la revue Martha Stewart Living, j’explore l’influence de Martha Stewart sur l’acquisition d’habiletés domestiques, sur les perceptions des travaux domestiques et sur l’exécution de ceux-ci. Je me penche sur l’interprétation que fait l’auditoire de Martha Stewart de sa représentation des travaux domestiques que son public considère comme une évasion. Je m’interroge, comme le fait Janice Winship dans son analyse d’une revue pour femmes et de ses liens complexes avec la consommation et le capitalisme : « [...]why these fantasies, this escape ? » (1983 : 45).

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