2021
Ce document est lié à :
Sens public ; vol. no. (2021)
©, 2021, SofíaRodríguez Serrador
Sofía Rodríguez Serrador, « Mujer, educación y política : Las revistas españolas en la época de entreguerras », Sens public, ID : 10.7202/1089646ar
À partir des années vingt, les femmes espagnoles ont participé de façon de plus en plus active dans la sphère publique du fait d’un processus d’acquisition d’un niveau culturel plus élevé et de changements dans la mentalité de la société, passant à revendiquer une série de droits politiques et sociaux : accès à l’éducation, au vote, au divorce… Lors de ces premières décennies, les espaces culturels clairement féminins qui ont été créés ont favorisé ces débats et ont consolidé des liens de sororité, comme la Residencia de Señoritas ou le Lyceum Club. À leur tour, ces femmes ont aidé à consolider des nouveaux modèles de genre alternatifs voire même opposés au rôle féminin traditionnel. Cependant, les « femmes modernes » ont rencontré des forts noyaux de résistance, non seulement parmi les éléments les plus conservateurs de la société, mais aussi parmi les intellectuels. Dans cet article nous étudierons la façon dont les revues féministes/féminines ont abordé ces changements et la reconnaissance des droits de la femme.