Amitié et anamorphose chez Montaigne et Holbein

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2015

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Topiques, études satoriennes ; vol. 1 (2015)

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©, 2015NancyFrelick

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Composés sous les doubles signes de l’amour et de la mort, de l’anamorphose et de l’aporie, Les Essais de Michel de Montaigne et Les Ambassadeurs de Hans Holbein sont des monuments renaissants à l’amitié.  Montaigne voue son texte protéen au souvenir d’Etienne de La Boétie, l’ami absent autour duquel se construisent les « grotesques » de ses essais, tandis que Holbein mémorialise la rencontre des ambassadeurs et amis Jean de Dinteville (bailli de Troyes) et George de Selve (évêque de Lavaur) en Angleterre en 1533, autour du fameux memento mori anamorphotique du crâne au premier plan.  Si le tableau et le texte figurent le double postulat de la vie et de la mort, de l’absence et de la présence, du passage du temps et de valeurs sempiternelles, ils partagent aussi une esthétique du retour, du détournement, propre à la perspective curieuse ou oblique, qui ne cesse de remettre en cause l’univocité du signe.  Il s’agit donc, dans cet article, d’interroger les convergences et divergences de procédés et de points de vue impliquant la participation de l’ami lecteur, qui est interpellé par les signes troubles de ces oeuvres mouvantes.

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