Peut-on parler de droit à la ville pendant la nuit ? L’exemple de deux quartiers mexicains

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2020

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Cahiers de géographie du Québec ; vol. 64 no. 181-182 (2020)

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Edna Hernández-González et al., « Peut-on parler de droit à la ville pendant la nuit ? L’exemple de deux quartiers mexicains », Cahiers de géographie du Québec, ID : 10.7202/1090216ar


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Dans cet article, nous analysons dans quelle mesure la nuit peut être observée comme un espace-temps qui modifie et façonne l’accès et l’expérience de la ville. En ce sens, la pratique de l’espace urbain nocturne par les femmes nous renvoie-t-elle à une absence du droit à la ville ? Peut-on parler d’un droit à la ville nocturne si on adopte une approche de genre ? Pour répondre à ces questions, nous présentons les cas de deux quartiers mexicains : Santa Anita (Puebla) et Santo Domingo de los Reyes (Ciudad de México). Notre recherche a nécessité différentes méthodes d’enquête : un travail d’observation, des balades nocturnes et la réalisation d’entretiens semi-dirigés avec des personnes habitant les deux quartiers. Dans les deux études de cas, nous nous questionnons sur la réalité de l’accès au droit à la ville nocturne, notamment pour les femmes. Nous analysons aussi les pratiques et les services nocturnes informels propres aux contextes locaux, permettant une pratique nocturne de la ville aux personnes qui habitent et utilisent ces espaces urbains.

This article explores how night-time can be studied as a concept that modifies and shapes one’s experience of the city and their access to it. For women, does using the nocturnal urban space equates to a lack of right to the city? Can we even discuss a night-time right to the city through a gendered approach? In order to answer these questions, we analyze two Mexican neighbourhoods: Santa Anita (Puebla) and Santo Domingo de los Reyes (Mexico City). We used a mixed-method approach: observation, nocturnal explorations, and semi-structured interviews with people living in either neighbourhood. In both case studies, we explore the notion of a right to the city at night, especially for women. We also analyze informal night-time practices and services specific to local contexts, which allow night-time access for inhabitants and users of these urban spaces.

En este artículo analizamos en qué medida la noche puede ser observada como un espacio-tiempo que modifica y modela la experiencia de la ciudad, así como su acceso. Entonces, ¿el uso del espacio urbano nocturno por mujeres connota la falta de derecho a la ciudad? ¿Podemos hablar de un derecho a la ciudad nocturna si adoptamos un enfoque de género? Para responder a esas preguntas, presentamos el caso de dos barrios mejicanos: Santa Ana (Puebla) y Santo Domingo de los Reyes (ciudad de México). Nuestra investigación utilizó diferentes métodos de pesquisa: observación, itinerarios nocturnos y entrevistas semidirigidas a pobladores de los dos barrios. En los dos estudios de caso, nos interrogamos sobre el acceso efectivo al derecho a la ciudad nocturna, especialmente para las mujeres. Analizamos, también, prácticas y servicios nocturnos informales en contextos locales, que permitan la práctica nocturna de la ciudad a los que la habitan y que utilizan tales espacios urbanos.

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