Cultivez la ville avec les jardins partagés : Le « bonheur des dames » ? Grenoble et Rotterdam en transition

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2020

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Cahiers de géographie du Québec ; vol. 64 no. 181-182 (2020)

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Sophie Louargant et al., « Cultivez la ville avec les jardins partagés : Le « bonheur des dames » ? Grenoble et Rotterdam en transition », Cahiers de géographie du Québec, ID : 10.7202/1090217ar


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Dans cet article, nous proposons d’expliciter une géographie du genre présente dans les jardins partagés de deux métropoles européennes : Grenoble, France et Rotterdam, Pays-Bas. L’objectif est d’expliquer les relations de genre à l’espace, à la nature et à la métropole. Nous avons choisi une approche pluridisciplinaire pour déceler un « effet jardin » produit majoritairement par les femmes, dans l’organisation spatiale et urbaine contemporaine. Afin de mettre en perspective une autre relation à la nature en ville, nous avons mobilisé les notions de genre et de care. Inscrite dans la conception d’une géographie éclairant les injustices, spatiales ou sociales, cette recherche montre la place que les femmes ont prise dans ces espaces. Le choix d’une méthodologie croisée en géographie sociale et en psychologie sociale (psychologie positive) a été retenu pour rendre explicites la place, les relations et le bien-être des jardinières. Les résultats montrent à l’évidence que les femmes s’investissent dans les jardins partagés, s’y sentent heureuses de cultiver et proches de la nature, à savoir de la nature qu’elles créent et à laquelle elles contribuent. L’identification des mécanismes sous-jacents explicitant le déploiement des genres dans les jardins a conduit à proposer des formes d’agencement produites par les jardinières, à Grenoble et à Rotterdam.

The article analyzes the geography of gender present in community gardens of two European metropolises: Grenoble, France and Rotterdam, Netherlands. The aim is to explain the relationships between gender, space, nature and the metropolis. We chose a pluri-disciplinary approach to identify a “garden effect” produced mainly by women in contemporary spatial and urban organization. The notions of gender and care have been mobilized to question a different relationship with nature in the city. As part of a conception of geography which sheds light on injustices, whether spatial or social, this research defines the place women occupy in these spaces. A mixed methodology of social geography and social psychology (positive psychology) was chosen to make explicit the place, relationships and well-being of women gardeners. The results clearly show that women are personally invested in community gardens, are happy to cultivate there and feel close to nature—a nature they created and to which they contribute. The identification of underlying mechanisms which explain how genders unfold in gardens has led us to propose various arrangements produced by female gardeners in Grenoble and Rotterdam.

En este artículo, intentamos precisar una geografía de género presente en los jardines compartidos de dos metrópolis europeas: Grenoble (Francia) y Rotterdam (Países Bajos). Nuestro objetivo es explicar las relaciones de género con el espacio, la naturaleza y la metrópolis. Escogimos un enfoque pluridisciplinario para detectar el “efecto jardín” producido sobre todo por las mujeres en la organización espacial y urbana contemporánea. Para distanciar otra relación a la naturaleza en la ciudad, hemos movilizado nociones de género y de solicitud. La presente investigación, inscrita en una geografía que aclare injusticias espaciales o sociales, muestra el lugar que ocupan las mujeres en tales espacios. Hemos elegido una metodología cruzada entre geografía social y psicología social (psicología positiva) para explicitar el lugar, las relaciones y el bienestar de la jardineras. Los resultados muestran claramente que las mujeres participan activamente en los jardines compartidos, se sienten felices cultivando y estando cerca de la naturaleza, es decir de esa naturaleza que ellas mismas crean y favorecen. La identificación de los mecanismos subyacentes a la activación de género en los jardines condujo a proponer disposiciones creadas por las jardineras en Grenoble y en Rotterdam.

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