2022
Ce document est lié à :
Science of Nursing and Health Practices ; vol. 5 no. 1 (2022)
©, 2022NancyLeblanc, RachelleLemire
Nancy Leblanc et al., « La perception maternelle de la qualité de vie d’enfants nés extrêmement prématurés durant la petite enfance : une étude descriptive corrélationnelle », Science of Nursing and Health Practices / Science infirmière et pratiques en santé, ID : 10.7202/1090528ar
Introduction : La recherche sur la qualité de vie exclusivement dans un contexte de prématurité extrême et au préscolaire est quasi inexistante.Objectif : Le but de cette étude descriptive corrélationnelle était de décrire la qualité de vie d’enfants nés extrêmement prématurés, durant la petite enfance, selon la perception maternelle. Les objectifs spécifiques étaient de décrire les différentes dimensions relatives à la qualité de vie d’enfants nés extrêmement prématurés et d’explorer les relations entre ces dimensions et des variables sociodémographiques et cliniques. L’étude s’est inspirée du modèle de l’adaptation de Callista Roy (1976).Méthode : Quarante-deux parents d’enfants nés extrêmement prématurés et âgés de 2 à 5 ans ont répondu au PedsQL 4.0, lors d’entretiens téléphoniques.Résultats : Dans l’ensemble, les résultats montrent que les enfants possèdent une bonne qualité de vie, telle que perçue par les mères. Le fonctionnement physique constitue la dimension de la qualité de vie la plus optimale, alors que le fonctionnement émotionnel représente la dimension la moins optimale. Par ailleurs, les enfants provenant d’une famille nucléaire ont une qualité de vie globale meilleure que les enfants provenant d’un autre type de famille.Discussion et conclusion : La prématurité extrême requiert un suivi rigoureux des infirmières pour assurer un développement sain des tout-petits et donc, une bonne qualité de vie. Des recherches futures sont nécessaires, afin de documenter davantage la qualité de vie d’enfants nés extrêmement prématurés à l’âge préscolaire.