Jusqu’où peut-on rapprocher les thérapies cognitives de la thérapeutique sénéquienne ? La fonction psychothérapeutique du De la tranquillité de l’âme en question

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2021

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Laval théologique et philosophique ; vol. 77 no. 2 (2021)

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Marion Bourbon, « Jusqu’où peut-on rapprocher les thérapies cognitives de la thérapeutique sénéquienne ? La fonction psychothérapeutique du De la tranquillité de l’âme en question », Laval théologique et philosophique, ID : 10.7202/1090557ar


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Que l’activité philosophique chez la plupart des philosophes antiques ait prétendu disposer d’une fonction thérapeutique, psychothérapeutique, nous le savons bien, tant cette dernière s’est explicitement pensée sur le modèle médical. Il ne faut néanmoins pas oublier qu’alors, dans le même temps, c’est la médecine elle-même qui s’est trouvée apparentée à la philosophie en ce qu’elle suppose intrinsèquement un usage du logos, ce que Platon le premier pose sans ambages. Cette métaphore de la philosophie comme thérapie a aussi ressurgi plus récemment en philosophie analytique, sous la plume de Wittgenstein pour lequel « la philosophie traite une question comme une maladie ». Mais jusqu’à quel point s’agit-il de dire la même chose ?

It is well-known that the philosophical activity of most ancient philosophers claimed to have a therapeutic, or a psychotherapeutic function, insofar as their activity was explicitly thought according to the medical model. It must not, however, be forgotten that, at the same time, medicine itself was associated with philosophy insofar as medicine presupposes, intrinsically, the use of logos, which Plato was the first to assert without any ambiguity. The metaphor of philosophy as therapy has also reappeared more recently in analytic philosophy, when Wittgenstein writes that “the philosopher’s treatment of a question is like the treatment of an illness.” But to what extent is this to say the same thing ?

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