Control and Insecurity in Australian and Canadian Universities during the COVID-19 Pandemic

Fiche du document

Date

2022

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Relations industrielles / Industrial Relations ; vol. 77 no. 2 (2022)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Département des relations industrielles de l’Université Laval, 2022



Sujets proches En

Personnel Workers Laborers

Citer ce document

David Peetz et al., « Control and Insecurity in Australian and Canadian Universities during the COVID-19 Pandemic », Relations industrielles / Industrial Relations, ID : 10.7202/1091588ar


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This study examines how the COVID-19 pandemic and ensuing university management control strategies have influenced higher education workers’ job security, stress and happiness. The primary quantitative and qualitative data are drawn from a survey of fourteen universities across Australia and Canada, supplemented by secondary research. The analysis examines institutional and worker responses to the pandemic, and resulting conflict over financial control at the macro (sector), meso (university) and micro (individual) levels.At the macro level, university responses were shaped by public policy decisions at both national and subnational layers of the state, and the higher education sector in both countries had a distinctly neoliberal form. However, Australian universities were exposed to greater financial pressure to cut job positions, and Australian university management might have been more inclined to do so than Canadian universities overall. Different institutional support for unionism at the macro level influenced how university staff were affected at the meso and micro levels. Restructuring at the universities across both countries negatively impacted job security and career prospects, in turn leading to reduced job satisfaction and increased stress. Although working from home was novel and liberating for many professional staff, it was a negative experience for many academic staff.Our analysis demonstrates that the experiences of university staff were influenced by more than the work arrangements implemented by universities during the COVID-19 pandemic. The approaches of universities to job protection, restructuring and engagement with staff through unions appeared to influence staff satisfaction, stress and happiness.Our findings extend the literature that documents how university staff routinely challenge neoliberalization processes in a variety of individual and collective actions, particularly in times of crisis. We argue that theorization of struggles over control of labour should be extended to account for struggles over control of finance.AbstractWe studied 14 universities across Canada and Australia to examine how the COVID-19 crisis, mediated through management strategies and conflict over financial control in higher education, influenced workers’ job security and affective outcomes like stress and happiness. The countries differed in their institutional frameworks, their union density, their embeddedness in neoliberalism and their negotiation patterns. Management strategies also differed between universities. Employee outcomes were influenced by differences in union involvement. Labour cost reductions negotiated with unions could improve financial outcomes, but, even in a crisis, management might not be willing to forego absolute control over finance, and it was not the depth of the crisis that shaped management decisions.

Cette étude examine comment la pandémie de COVID-19 et les stratégies mises en oeuvre par la gestion universitaire ont influencé la sécurité d'emploi, le stress et le bonheur des travailleurs de l'enseignement supérieur. Les données quantitatives et qualitatives primaires proviennent d'une enquête menée dans quatorze universités en Australie et au Canada, complétée par des recherches secondaires. L'analyse examine les réponses des institutions et des travailleurs à la pandémie, ainsi que les conflits qui en résultent en matière de contrôle financier et ce, tant aux niveaux macro (secteur), méso (université) et micro (individu).Au niveau macro, les réponses des universités ont été façonnées par les politiques publiques de l'État aux niveaux national et infranational. Dans les deux pays l’approche avait une forme nettement " néolibérale ". Toutefois, les universités australiennes ont été davantage exposées à la pression financière en faveur des suppressions d'emplois, et la direction de ces universités a peut-être été plus encline à procéder à des mises à pied que l'ensemble des universités canadiennes. Les différences au niveau du soutien institutionnel au syndicalisme au niveau macro ont influencé la manière dont le personnel universitaire a été affecté aux niveaux méso et micro. La restructuration des universités, dans les deux pays, a eu un impact négatif sur la sécurité d'emploi et les perspectives de carrière, ce qui a entraîné une diminution de la satisfaction professionnelle et une augmentation du stress. Pour de nombreux membres du personnel professionnel, le travail à domicile était nouveau et libérateur, tandis que pour d’autres membres du personnel universitaire, le travail à domicile était une expérience négative.Notre analyse démontre que les expériences du personnel universitaire ont été influencées par d'autres facteurs que les modalités de travail mises en place par les universités pendant la pandémie de COVID-19. Les approches des universités en matière de protection de l'emploi, de restructuration et d'engagement avec le personnel par le biais des syndicats semblent influencer la satisfaction, le stress et le bonheur du personnel.Nos résultats s'inscrivent dans le prolongement de la littérature qui documente la manière dont les processus de néolibéralisation sont régulièrement contestés par le personnel universitaire dans le cadre de diverses actions individuelles et collectives, en particulier en temps de crise. Nous soutenons que la théorisation des luttes pour le contrôle du travail devrait être étendue aux luttes pour le contrôle des finances.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en