Un « divertissement cinématographique » : machine/nature dans la musique de Tibor Harsányi pour le dessin animé La Joie de vivre (1934)

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2019

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Intersections : Canadian Journal of Music ; vol. 39 no. 2 (2019)

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Stefano Alba, « Un « divertissement cinématographique » : machine/nature dans la musique de Tibor Harsányi pour le dessin animé La Joie de vivre (1934) », Intersections: Canadian Journal of Music / Intersections: Revue canadienne de musique, ID : 10.7202/1091835ar


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La Joie de vivre d’Anthony Gross et Hector Hoppin est un cas précoce d’animation d’avant-garde qui transpose une esthétique moderniste dans la formule du dessin animé musical des années 1930. Ses décors alternent le machinisme inspiré de la banlieue ouvrière parisienne (usines, une centrale électrique, le chemin de fer) avec un paysage bucolique. Sans être ouvertement critique de l’industrialisation, cette dichotomie pourrait être perçue comme évasion pastorale. La musique originale composée par Tibor Harsányi joue un rôle central dans l’esthétique du film, et son analyse permet de réinterpréter la dualité machine/nature dans une perspective « post-pastorale ».

Anthony Gross and Hector Hoppin’s La Joie de vivre is an early example of animated avant-garde cinema that transposes a modernist aesthetic into the musical cartoon formula of the 1930s. Its setting alternates the machinisme inspired by the Parisian working-class suburbs (factories, a power station, a railway) to a bucolic idyll. Though not overtly critical of industrialization, this dichotomy could be seen to represent an escapist pastoral. The original music composed by Tibor Harsányi plays a central role in the film’s aesthetic and its analysis can offer a better understanding of the machine/nature duality from a “post-pastoral” perspective.

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