Le colonialisme, le postcolonialisme et le féminisme : un discours féministe en Afrique francophone subsaharienne

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2021

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Recherches féministes ; vol. 34 no. 2 (2021)

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Gertrude Mianda, « Le colonialisme, le postcolonialisme et le féminisme : un discours féministe en Afrique francophone subsaharienne », Recherches féministes, ID : 10.7202/1092228ar


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L’auteure offre un texte qui souligne l’édification du discours féministe dans l’Afrique francophone subsaharienne postcoloniale. En partant des premières publications subversives produites par les Africaines sur la condition sociale des femmes, elle fait ressortir leur apport aux études féministes.Deux essais, La parole aux négresses d’Awa Thiam (1978) et Lettre d’une Africaine à ses soeurs occidentales de Calixte Beyala (1995), ainsi que deux romans, Une si longue lettre de Mariama Bâ (1979) et Elle sera de jaspe et de corail. Journal d’une misovire de WereWere Liking (1983), servent de grille d’entrée afin de suivre dans sa trajectoire la construction de ce discours féministe africain. Ainsi, l’exploration de ces quatre ouvrages permet de rendre visible et audible la contribution invisibilisée des Africaines à la francophonie féministe blanche dominante. Par ailleurs, l’auteure montre que le discours féministe africain, dans sa formulation, est résistant à l’égard de certains principes du féminisme blanc dominant.

The author aims to shed light on the construction of feminist discourse in postcolonial Francophone Sub-Saharan Africa. Building on and adding to women’s studies, her contribution analyzes early publications by African women whose writing is remarkable for its subversive understanding of women’s social conditions. Her work takes up African women’s activist voices at two major international conferences during the United Nations decade of women (1975-1985) and in the following essays: Awa Thiam’s La parole aux négresses (1978) and Calixte Beyala’s Lettre d’une Africaine à ses soeurs occidentales (1995) as well as two novels, Une si longue lettre by Mariama Bâ (1979) and Elle sera de jaspe et de corail. Journal d’une misovire by WereWere Liking (1983). This exploration of African women’s voices makes visible work that is invisiblized within mainstream francophone feminism. The author shows that, if African feminists draw on aspects of existing feminist theoretical frameworks in the social science and humanities, they do so in service of a specifically African feminist thought that resists mainstream White feminist narratives.

La autora ofrece un texto que pone en relieve la construcción del discurso feminista en el África subsahariana postcolonial francófona. A partir de las primeras publicaciones subversivas realizadas por mujeres africanas sobre la condición social de las mujeres, ella destaca su contribución a los estudios feministas.Dos ensayos, La parole aux négresses de Awa Thiam (1978) y Lettre d’une Africaine à ses soeurs occidentales de Calixte Beyala (1995), así como dos novelas, Une si longue lettre de Mariama Bâ (1979) y Elle sera de jaspe et de corail. Journal d’une misovire de WereWere Liking (1983), sirven de punto de partida para seguir la construcción de este discurso feminista africano en su trayectoria. Así, la exploración de estas cuatro obras hace visible y audible la contribución invisibilizada de las mujeres africanas a la francofonía feminista blanca dominante. Además, la autora muestra que el discurso feminista africano, en su formulación, se resiste a ciertos principios del feminismo blanco dominante.

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