La longue route vers la reconnaissance : le rôle des conservateurs (1920-1980)

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2022

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Archives ; vol. 50 no. 1 (2022)

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François David et al., « La longue route vers la reconnaissance : le rôle des conservateurs (1920-1980) », Archives, ID : 10.7202/1092321ar


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Le chemin menant à une reconnaissance du rôle des Archives nationales (AN) du Québec au sein de l’administration publique a été long et semé d’embûches. La question des archives gouvernementales est depuis la création des AN en 1920 un sujet sensible et une préoccupation constante pour les conservateurs qui se succèdent à la tête des AN. Les auteurs démontreront que le pragmatisme et la persévérance de nos prédécesseurs, voire leur opportunisme (dans le sens noble du terme), ainsi que leur regard lucide sur la société ont permis aux AN de s’adapter aux événements marquants de notre histoire et à l’évolution des mentalités qui ont influencé non seulement les AN et la profession archivistique, mais aussi l’ensemble de la société québécoise. Ils mettront en lumière les divergences d’opinion qui ont eu cours dans le passé sur la place que doivent occuper les AN au sein de l’administration publique et sur les questions relevant de la gouvernance des documents administratifs produits par l’État. Il faudra attendre la promulgation de la Loi sur les archives en 1983 pour assurer la pérennité des AN et démontrer leur pertinence pour l’appareil gouvernemental et l’ensemble de la population québécoise. Ce n’est qu’à partir de cette reconnaissance légale que les AN bénéficient de la légitimité pour se positionner clairement comme service d’archives de l’État et paver la voie à l’instauration d’une véritable politique de gestion des archives gouvernementales.

The road to recognition of the role of the National Archives of Quebec at the heart of the public administration was long and strewn with pitfalls. The question of government archives has been a sensitive one ever since the founding of the National Archives in 1920; it has been a constant preoccupation of the conservators who have been at the helm of the National Archives. The authors demonstrate that the pragmatism and persistence of our predecessors, and even their opportunism (in the noble sense of the term), as well as their clear sight on society, have allowed the National Archives to adapt to the events that have marked our history and to the evolution of the mindsets that have influenced not only the National Archives and the archival profession, but also the entirety of Quebec society. They highlight the divergent opinions that have been prevalent in the past on the place that archives should take in the heart of public administration and on the questions related to the governance of administrative documents produced by the State. It was necessary to wait for the promulgation in 1983 of the Law on Archives, to ensure the survival of the National Archives and to demonstrate their pertinence for the apparatus of government and the people of Quebec. It was only with this legal recognition that the National Archives benefitted from the legitimacy that identified it clearly as a State archival service and paved the way for the implementation of a true archival documentary management policy.

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