Faire son potager en ville. Normes sociales et contrôle de la nature dans les jardins familiaux

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2022

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Nouvelles perspectives en sciences sociales ; vol. 17 no. 2 (2022)

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Francesca Di Pietro et al., « Faire son potager en ville. Normes sociales et contrôle de la nature dans les jardins familiaux », Nouvelles perspectives en sciences sociales: Revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, ID : 10.7202/1092780ar


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Cette étude concerne des espaces urbains particuliers, les jardins familiaux associatifs. Elle examine le poids respectif des normes du jardin contrôlé, sans végétation spontanée, et du jardin naturel, cultivé sans pesticides. Elle s’intéresse à l’effet du statut des jardiniers (simples jardiniers versus jardiniers-gestionnaires), de leur genre et du gradient urbain, appréhendé par la densité du bâti (faible, intermédiaire ou dense). Des entretiens semi-directifs relatifs aux motivations et aux représentations du jardinage ont été réalisés auprès de 46 jardinier.e.s (16 femmes et 30 hommes ; 17 jardiniers-gestionnaires et 29 simples-jardiniers). L’analyse textuelle a été réalisée à l’aide du logiciel Alceste. Trois univers lexicaux, relatifs aux pratiques de jardinage, au rapport à la nature et à la gestion des jardins ressortent des discours. Les résultats mettent en évidence l’effet du statut du jardinier et du gradient urbain. La prépondérance de la norme esthétique conduisant à la recherche d’un chimérique « beau potager » est discutée.

This research focuses on a particular urban space, the allotment gardens. It investigates the relative weight of the norms of the controlled garden, without any spontaneous vegetation, and the natural garden, cultivated without pesticides. It looks at the effect of the gardeners’ status (ordinary gardeners versus gardeners-managers) and gender, and of the urban gradient, apprehended by the density of the built environment (low, intermediate or dense). Semi-structured interviews on the motivations and representations of gardening were conducted with 46 gardeners (16 women and 30 men; 17 manager-gardeners and 29 ordinary gardeners). The textual analysis was carried out using Alceste software. Three lexical universes, relating to gardening practices, the relationship with nature and garden management, emerged from the discourses. The results highlight the effect of the gardener’s status and the urban gradient. The preponderance of the aesthetic norm leading to the search for a chimerical “beautiful vegetable garden” is discussed.

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