Barthes’s Return to Michelet and the Question of New Life

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Recherches sémiotiques ; vol. 39 no. 3 (2019)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Association canadienne de sémiotique / Canadian Semiotic Association, 2022




Citer ce document

Jennifer Rushworth, « Barthes’s Return to Michelet and the Question of New Life », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1094390ar


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In this essay I investigate the role played by the nineteenth-century French historian Jules Michelet in the late lectures of Roland Barthes. While it is well known that one of Barthes’s first books was devoted to Michelet (1954), the presence of Michelet in the late works of Barthes has yet to receive due attention. This neglect is especially surprising, since Michelet is explicitly evoked repeatedly as a key model for Barthes’s elusive novelistic project, his so-called Vita Nova. Firstly, I undertake a reading of Barthes’s claims about Michelet’s vita n[u]ova in his late lectures and seminars. Secondly, I look at Michelet’s own use of the term vita n[u]ova, and propose that there is often a gap between Barthes’s Michelet and Michelet par lui-même. Thirdly, I reflect more broadly on the implications of these inconsistencies and discrepancies for the question of conversion which is at the heart of the concept of “new life”.

Dans cet article j’examine le rôle joué par l’historien français du dix-neuvième siècle Jules Michelet dans les cours que Roland Barthes a donnés à la fin de sa vie. Tandis que l’on sait bien que l’un des premiers livres de Barthes a été consacré à Michelet (1954), la présence de Michelet dans les oeuvres tardives de Barthes n’a pas encore reçu l’attention requise. Cette négligence est suprenante d’autant plus que Michelet est évoqué explicitement et de façon répétitive comme modèle clé pour le projet romanesque de Barthes, sa soi-disant Vita Nova. Premièrement, j’entreprends une lecture des affirmations de Barthes autour de la vita n[u]ova de Michelet dans ses cours et séminaires tardifs. Deuxièmement, je considère l’usage que Michelet lui-même a fait du terme vita n[u]ova, et je propose qu’il y a souvent un écart entre le Michelet de Barthes et Michelet par lui-même. Troisièmement, je réfléchis plus généralement sur les implications de ces incohérences et divergences pour le thème de la conversion, lequel est au coeur de l’idée de “vie nouvelle”.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en