Devenir étudiant·e dans un territoire d’outre-mer : les mécanismes de la démocratisation ségrégative de l’enseignement supérieur en Polynésie française

Fiche du document

Auteur
Date

29 novembre 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Licence

info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Hugo Bréant, « Devenir étudiant·e dans un territoire d’outre-mer : les mécanismes de la démocratisation ségrégative de l’enseignement supérieur en Polynésie française », Archined : l'archive ouverte de l'INED, ID : 10.7202/1094558ar


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Les dépenses publiques en matière d’éducation constituent l’un des premiers postes budgétaires en Polynésie française et ont permis de renforcer les infrastructures, de diversifier l’offre locale de formation et de démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur. Cette massification de l’accès aux formations postbaccalauréat laisse cependant dans l’ombre la persistance de fortes inégalités. Dans le débat public local, le « retard historique » du système éducatif polynésien est souvent mis en avant pour expliquer ces disparités. À partir d’une enquête postdoctorale menée à l’aide de méthodes mixtes, cet article démontre que des mécanismes à la fois territoriaux, scolaires, genrés et sociaux se combinent pour expliquer cette démocratisation ségrégative. Ainsi, l’accès des bachelier∙ères polynésien·nes à des parcours d’études locaux (à Tahiti), nationaux (en métropole) ou internationaux (au Canada notamment) demeure encore très inégalement réparti dans l’espace social local. Au-delà de la question de l’efficacité des investissements publics, une telle perspective interroge le rôle de l’institution scolaire dans la reproduction des inégalités.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en