S’enfarger dans la côte Sherbrooke : le Centre-Sud de Richard Suicide

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2021

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Mens : Revue d'histoire intellectuelle et culturelle ; vol. 22 no. 1-2 (2021-2022)

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Thara Charland, « S’enfarger dans la côte Sherbrooke : le Centre-Sud de Richard Suicide », Mens: Revue d'histoire intellectuelle et culturelle, ID : 10.7202/1095353ar


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Cet article propose une analyse de Chroniques du Centre-Sud de Richard Suicide, un album qui s’inscrit dans une mouvance récente de la bande dessinée québécoise contemporaine, soit la représentation d’un imaginaire de quartier. L’examen de la trajectoire du bédéiste permet d’abord de voir en quoi Montréal et, plus précisément, le quartier Centre-Sud constituent l’un des points névralgiques de son oeuvre. Une lecture plus approfondie de Chroniques du Centre-Sud met par la suite en lumière les stratégies narratives et graphiques adoptées par le bédéiste pour raconter le quartier montréalais. Cette analyse s’appuie notamment sur les réflexions de Jean-Didier Urbain à propos de la spatialité et des actes de discours qui en découlent ainsi que sur les notions de carte et de parcours, telles que conçues par Michel de Certeau. L’article s’attache donc à cerner l’imaginaire de quartier véhiculé par Richard Suicide, tant sur le plan spatial que sur celui des affects.

This article analyzes Richard Suicide’s Chroniques du Centre-Sud, an album that is part of a recent trend in contemporary Quebecois comics, namely the representation of a neighborhood imaginary. An examination of the cartoonist’s career allows us to see how Montreal, and more specifically the Centre-Sud neighborhood, is one of the focal points of his work. A more in-depth reading of Chroniques du Centre-Sud then highlights the narrative and graphic strategies that the cartoonist used to tell the story of the Montreal neighborhood. This analysis is based on Jean-Didier Urbain’s reflections on spatiality and the resulting acts of discourse, as well as on Michel de Certeau’s notions of map and route. The article thus aims to identify the imaginary of the neighborhood conveyed by Richard Suicide, both spatially and in terms of affects.

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