Former un couple dans la soixantaine : des possibles renouvelés ?

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2022

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Enfances, Familles, Générations ; no. 40 (2022)

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Chloé Dauphinais, « Former un couple dans la soixantaine : des possibles renouvelés ? », Enfances, Familles, Générations, ID : 10.7202/1096383ar


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Résumé Fr En Es

Cadre de la recherche : Cet article, basé sur des analyses de mon mémoire de maîtrise en sociologie, porte sur les expériences de (re)mises en couple vécues plus tard dans le parcours de vie. Cela en s’intéressant aux couples formés dans la soixantaine et plus particulièrement aux modes de conjugalités adoptés. Objectifs : Ces expériences conjugales sont explorées afin d’approfondir notre compréhension de la conjugalité en tenant compte de leur temporalité. Un intérêt particulier a été porté aux trajectoires de ces couples ainsi qu’à la dimension de mise en commun et la cohabitation en lien avec les différents arrangements du quotidien.Méthodologie : Les analyses sont issues de dix entretiens individuels de types récit de vie et compréhensif menés auprès de personnes dont le couple s’est formé lorsqu’elles étaient âgées entre 60 et 68 ans. Résultats : Former un nouveau couple dans la soixantaine apparait à ces partenaires comme une période favorable pour la vie conjugale, libérée notamment de certaines pressions associées à l’âge adulte. Les bagages du passé peuvent agir comme des ressources tant émotionnelles, relationnelles que matérielles pour ces relations de couple. Ces dernières sont marquées par le partage et impliquent nécessairement une gestion du quotidien, qui demande aux partenaires de trouver la « bonne distance » (gestion du temps et de l’espace personnel et conjugal).Conclusions : Faire couple comporte toujours une mise en commun et ce peu importe le mode de conjugalité. L’équilibre entre fusion et autonomie s’articule dans différents arrangements et les potentiels de l’avancer en âge sont riches. Contribution : Ces résultats montrent l’importance de tenir compte des âges de la vie dans l’étude de la conjugalité et comment les trajectoires de vie influencent les choix conjugaux dont ceux liés à la cohabitation.

Research Framework : Based upon my master research in sociology, this article focuses on the experiences of people who have formed new partnerships in their sixties and more specifically the chosen conjugal arrangements adopted. Objectives : These conjugal experiences are explored in order to deepen our understanding of conjugality by taken into account their temporality. Interest was given to the trajectories of these couples as well as to the dimension of pooling and cohabitation in relation to the different arrangements of daily life. Methodology : The analyses are derived from ten individual life stories and comprehensive interviews. They were conducted with people whose partnerships were formed between the age of 60 and 68 years old. Results : Forming a new relationship later in life appeared to these partners as a favourable period for a fulfilling love life, freed from several pressures associated with adulthood. The baggage of past experiences can act as emotional, relational, and material resources in these relationships. They are marked by the sharing and necessarily imply a management of daily life, which requires the partners to find the “right distance” (between management and personal time, as well as conjugal space). Conclusions : Being in a partnership always involves sharing, regardless of the type of conjugality. The balance between fusion and autonomy has the potential to be articulated in different living and relationship arrangements especially in later life. Contribution : These results show the importance of taking into account the ages of life in the study of conjugality and how life trajectories influence conjugal choices, including those related to cohabitation.

Marco de investigación: Este artículo, basado en mi investigación de máster en sociología, se centra en las experiencias de las personas que han formado nuevas parejas a los sesenta años y, más concretamente, en los modos de conyugalidad adoptados. Objetivos: Estas experiencias conyugales se exploran para profundizar en nuestra comprensión de la conyugalidad teniendo en cuenta su temporalidad. Se ha prestado especial interés a las trayectorias de estas parejas, así como a la dimensión del inicio de la vida en común y de la cohabitación, en relación con los diferentes modos de organizar la vida cotidiana. Metodología: Los análisis se derivan de diez historias de vida individuales y de entrevistas exhaustivas, realizadas a personas cuyas parejas se formaron entre los 60 y los 68 años de edad. Resultados: Formar una relación en sus sesenta años le pareció a estas parejas un período favorable para una vida amorosa satisfactoria, liberada de varias presiones asociadas a la edad adulta. El bagaje de experiencias pasadas puede actuar como recursos emocionales, relacionales y materiales en estas relaciones de pareja. Estas están marcadas por el hecho de compartir e implican necesariamente una gestión de la vida cotidiana, lo que requiere que los miembros de la pareja encuentren la "distancia adecuada" (la gestión del tiempoy del espacio personal y conyugal). Conclusiones: Estar en pareja siempre implica compartir, independientemente del tipo de conyugalidad. El equilibrio entre la fusión y la autonomía tiene el potencial de articularse en diferentes formas de gestión de vida y de relación, especialmente en la edad avanzada. Contribución: Estos resultados muestran la importancia de tener en cuenta las edades de la vida en el estudio de la conyugalidad y cómo las trayectorias de vida influyen en las elecciones conyugales, incluidas las relacionadas con la convivencia.

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